L'ombre de l'oeil

(Merci de pas me laisser en plan Ko!! Bon, finalement je change de cap sur la pensée générale de Shyzane. Désolé si c'est court, je suis pas trop inspiré en ce moment.)

Au lieu de suivre Froll ou de rester là planté comme un poteau à se faire dévisager par le reste des humains de mer bleue ou les écouter parler, Shyzane décida plutôt de s'engouffrer dans la pièce où était étendue Noe, maintenant que e médecin et l'oracle étaient sortis. La jeune femme s'approcha de la couche où on avait couché l'aubergiste et s'agenouilla, fixant pendant plusieurs minutes cette dernière. Elle entendit des pas derrière elle, mais n'y fit pas attention. Après tout, une coquille vide n'interprétait pas avec précision ce qu'elle devait faire en voyant qu'elle n'était pas seule, ce qui pour elle, était bien fâcheux. N'ayant finalement rien à faire dans ce lieu, elle décida de se relever, puis en se retournant, tomba nez à nez avec Yo. Ce contact un peu trop direct eu pour minime effet la faire reculer défensivement d'un pas, avant que la jeune femme se ressaisisse et contourne le capitaine des North Stars pour sortir de la grotte. En revenant dans la salle principale, elle se dirigea directement vers le promontoire et entreprit de s'asseoir sur celui-ci, le dos accoté sur la paroi. Dans cette position, elle semblait simplement perdue dans ses pensées, bien qu'elle ne pensait à rien du tout en cet instant. Kuunpu avait peut-être raison quand elle disait qu'il fallait retrouver Kutesh pour rendre un peu de couleur à l'escrimeuse. Mais étant donné la cause qui l'avait mise dans un tel mutisme, ce moyen de rétablissement n'était peut-être pas le meilleur.

(Allio, il a pas transformé sa main en clé, juste en papatte de reptile et il a gossé dans la serrure avec une griffe xD)

"Une coquille vide ne peut être sauvée par des plantes !" déclara l'Oracle en réponse à Kunpuu.

La petite Kokoro avait décidée de se rendre elle aussi dans la grande bibliothèque.
Même si à présent, elle connaissait plus où moins ses origines, elle voulait en apprendre plus.
Elle savait qui l'avait créé, qu'elle avait été vendu mais ne savait pas à qui.
D'après ce que lui avait dit le petit-fils du charpentier qui l'avait construit, elle était bien plus ancienne qu'elle ne le pensait.
En effet, le grand-père était encore un jeune homme lorsqu'il transforma un morceau de bois en magnifique poupée. Cela s'était produit il y a maintenant plus de cent ans. Kokoro avait probablement vêcu, ou en tout cas existée, à l'époque de Luffy, le second seigneur pirate.

Que cherchait-elle dans cette bibliothèque ? Elle l'ignorait elle-même, mais avait le sentiment de devoir absolument venir dans cet endroit.
Elle observa du coin de l'oeil le errement de Shyzane, puis l'arrivée de Yo.
C'est alors qu'elle vit un ouvrage dont le titre l'intriguait : "Encyclopédie des fruits du démon".

Elle se saisit du livre, qui se trouvait fort heureusement sur une étagère du bas, et l'ouvrit à la page du menu. Elle parcoura et tomba sur ce qui l'intéressait : le châpitre consacré au fruit de la vie.

Elle s'assit en tailleur par terre et commença à lire.

HJ(Proposition de thème: Reverend and the Makers, Heavyweight champion of the world)HJ


Nociola naviguait depuis un moment à l’aveugle dans un flot de brouillard. Enfin, naviguer, le terme n’était pas juste. Elle était en réalité soumise aux caprices de la pire tempête qu’elle n’ait jamais vue. Une purée de poix épaisse soulevée par la tempête qui, parait-il, était la garante de la prospérité des habitants de Reia, une bande d’autistes cultivateurs suspendus entre ciel et mer par un caprice de la nature. Une vaste banlieue chic en apesanteur, en somme. Dont l’accès était pire de restreint. Il était quasiment impossible de s’y rendre entier.

Pourtant le club très fermé des Reianets, ou Reianeux, ou quelque soit leur nom, possédait quelque chose qu’on ne trouvait pas ailleurs, et cela expliquait qu’elle se retrouve en plein chao, harnachée au montant de son gouvernail pour éviter qu’une bourrasque ne la passe part dessus bord. Le pire n’était pas d’être malmenée par une mer de nuage qui ne réagissait pas comme celle dont elle avait l’habitude, ni l’humidité de l’air, ni la température en constante baisse, ni même la visibilité nulle. C’était que le vent ne lui laissait aucun répit, qui aurait pu lui permettre de lâcher le gouvernail de la jonque un bref instant pour manger quelque chose. Elle ressentait un insoutenable manque de nourriture, comme à, chaque fois que rien de solide ne passait ses lèvres pendant deux heures d’affilées.
Foutus tempête de mes deux.

Pourtant son bateau était conçu pour la navigation aérienne. C’était une fine jonque en lamelles de joncs, flanquée sur les cotés d’ailes articulées qui faisaient office de voiles conventionnelles ou d’ailes selon leur positionnement. Mais rien ne semblait permettre de se diriger dans ce cyclone, aussi elle en était réduite à compter plus ou moins sur la bienveillance du hasard, ce qu’elle assimilait d’ordinaire au dernier stade de la stupidité. N’ayant rien avalé depuis au moins 4 heures, elle se résignait peu à peu à mourir de faim dans le cours des 20 minutes à venir, lorsque la tempête l’éjecta brutalement hors de son champ d’action. Les pieds de Nociola quittèrent le parquet du pont et la jonque sembla flotter un instant en apesanteur dans un ciel limpide; seulement moucheté de petits nuages d’aspects moelleux et ponctué d’iles flottantes couvertes d’une verdure luxuriante.

«… »

Mais le temps manquait pour contempler cette carte postale digne des meilleures agences immobilières car le vaisseau ne tarderait pas à amorcer sa chute. Elle fit pivoter les ailes latérales, sorte d’armature en éventail tendue de fibre, afin de planer sur les courants résiduels du cyclone. Lorsque le vaisseau reprit lentement de l’altitude et traversa un nuage impalpable, elle fit glisser le harnais qui la maintenait toujours au mat et plongeât la main dans son sac à dos à la recherche d’un casse croûte.

Elle entreprenait la dégustation d’une tranche de cake proprement emballée dans du papier lorsque de petits cris aigues attirèrent son attention. C’était un rat de bonne taille enfermé dans une cage qui protestait contre son incarcération. La bestiole s’était faufilé dans la cambuse et l’avait alertée sur la présence des gazes hallucinogènes lorsque, en proie la première au délire, elle avait fébrilement tenté de manger sa propre queue. Nociola avait pu se protéger des visions cauchemardesques à l’aide d’un masque et d’une bouteille d’air comprimé qu’elle avait embarqué en prévision de l’exploration des strates les plus hautes des iles célestes. En guise de remerciement elle avait maintenu le rongeur en vie dans une cage, endormi. Elle décida de faire un détour vers l’île la plus proche pour se débarrasser de son hôte indésirable, et jeta l’ancre sur l’île la plus proche.

Il devait manifestement s’agir d’une île prison, à en juger par l’austère et massive bâtisse qui se dressait devant elle. Elle étudiât quelques instants le centre de détention et le jugea petit et obsolète, ce qui concordait tout à fait avec l’idée qu’elle se faisait de la criminalité sur l’archipel du cyclone. Elle posa la cage ouverte par terre et observa la bestiole trotter vers les taillis et se mettre à l'abri.

"Adieu Poloster, puissent tes descendants êtres un peu moins laids"

Nociola s’accorda une pause. Elle s’assit dans un coin, mordit dans une nouvelle tranche de gâteaux et entreprit d’étudier sur une carte le trajet qui lui restait jusqu’à l’île de l’Oracle.


HJ(Ne tardez pas trop, Loire, Allio et Kutesh, sinon on va rater les autres)HJ

Quand il vit Allio dégainer deux sabres, tout en rassurant ses deux compagnons qu'il savait les manier, Kutesh eut un sourire. Ils n'étaient même pas encore sortis que le gamin était déjà prêt à combattre si nécessaire.

"Espérons que tu sais t'en servir, sinon je ne garantis pas ta sécurité à nos côtés."

Car la pirate n'avait pas l'intention de protéger le gamin si celui-ci s'avérait un fardeau. Il en doutait fortement, mais on n'était jamais sûr. Et Loire ne semblait pas dans un état idéal pour défendre quiconque, même si ça bonne volonté voulait à un moment sauver le morveux. Enfin... Ils firent plus ou moins le tour de l'établissement, perdant plusieurs minutes à s'orienter ou à savoir quelle direction prendre - par en haut ou par en bas? Pourquoi pas à gauche-. Ils trouvèrent la cuisine où il leur fut possible de réclamer gentiment un petit en-cas... ou plutôt de chercher les armoires en quête de quelque chose semblant comestible (de la gélatine bleue arrosée de mottes vertes, ça vos dit?). Finalement, quand ils en eurent assez de se promener partout, et s'être assurer que Yo, ou tout autre susceptible membre d'un équipage de mer aqueuse, ne soit pas enfermé dans l'une des charmantes prisons où on leur avait demander d'attendre, Kutesh se dit que ce serait bien sympa de ressortir.

"Au pire, on aura qu'à leur demander de gentiment nous laisser sortir." dit le rouquin en parlant des deux gardes à l'entrée.

Il était certain que ces derniers seraient ravis de leur botter le derrière à l'extérieur et plus bas encore. Heureusement, ils trouvèrent une porte donnant sur l'extérieur, qui leur évita de se confronter aux deux géants de l'avant qui, avec une peu de chance, étaient partis casser la croûte. Sauf que maintenant, que faire? Si Loire avait dit vrai et que la baignoire volante était destinée à les mener jusqu'ici... comment ils faisaient pour monter davantage ou redescendre? Car il doutaient qu'aucun d'entre eux ne sache voler, à moins qu'Allio, qui avait apparemment manifesté qu'il avait aussi mangé un fruit du démon, n'ait des capacités aviaires. Dans l'autre cas, la chute libre n'était pas suggérée. De toute manière elle serait très longue. Le pirate des North Stars fut étonné à leur sortie d'apercevoir, en plus de leur appareil moyenâgeux volant, un autre engin, celui-ci semblant un peu moins ridicule que le leur. Et tout près, se tenait une jeune fille, qui elle dégustait quelque chose pour se rassasier. Eh bien, quelle belle et heureuse surprise^^

"Excusez-moi!!" hurla plus qu'il n'en fallait le jeune homme en s'approchant de la jeune demoiselle.

"Euhm, vous êtes une Reiaènne?" demanda-t-il, sans être vraiment sûr que le terme utilisé était correct.

Il espérait que cette jeune femme ne fasse pas partie des autorités locales, car cela aurait été plus qu'embêtant. Par contre, si elle ne l'était pas et qu'elle pouvait les renseigner sur la localisation de leurs compagnons, cela plairait fortement pirate.

Nociola s’apprêtait à remballer lorsqu’un type hurla qu’il s’excusait à quelque pas de là. Un type suivit de deux autres types. Jeunes adultes, aucun uniforme, l’air un peu perdu et émergents de la prison. Des évadés ? Non ils sortaient par une porte, en pleine possession de leurs ceintures et lacets, le plus normalement du monde et en pleine journée. Des évadés authentiques auraient émergés d’un tunnel ou dégringolés du mur d’enceinte au bout d’une corde en draps noués. De préférence au milieu de la nuit. Remise de peine ? Simple visite ? Carte « sortie de prison » au monopoly ?

Confortablement installée sur la case « parc gratuit », elle vit ce type plutôt élégamment vêtu se diriger droit vers elle, s’arrêter à un pas et se pencher pour lui poser très poliment une question.

« J’ai l’air d’une femme au foyer qui cultive des pétunias aériens ? » Répondit-elle d’un ton moyennement amène, l’air sceptique, le sourcil levé, une miette de gâteaux sur le menton. Il faut dire qu’elle portait un pantalon semi militaire doté de multiples poches, et que les deux harnais attachés à sa taille n’avaient pas la forme adéquate pour contenir des moules à muffins. Sans parler du fait qu’elle était coiffée comme si une tempête lui était passée dessus, n'était plus toute fraîche et que sa peau avait la teinte de noisette brûlée des gens qui ont passés les dernières semaines en extérieur. Mais a la décharge de Kutesh tout cela n'indiquait pas d'ou elle venait, sinon que le vent y soufflait fort et qu'on y déambulait armé.

Vu de si prêt et après un instant de réflexion le nouvel arrivant lui disait quelque chose. Le cheveu rouge, l’air ailleurs. Il avait un peu changé, mais l’allure était reconnaissable entre mille. Drôle d’endroit pour retrouver un vieux camarade. Pas vraiment le moment idéal, à vrai dire. Elle finit sa part, surprise.

« Kutesh ? »

Tomo n'était pas rassurée par la tournure que prenaient les évènements.
Elle avait le sentiment désagréable de ne servir à rien, aussi décida t'elle d'aller à la suite de Kokoro dans la grande bibliothèque.
Elle trouva la fillette assise en tailleur par terre en train de lire sérieusement un livre.
En s'approchant de plus près elle put en lire le titre et compris pourquoi Kokoro semblait littéralement aspirée par ce qu'elle lisait.

"C'est intéressant ?" demanda la pigeonne.

Kokoro ne répondit pas, toute à sa lecture.

"Kokoro ! Je te demandais si ce livre est intéressant ?"

"Ah !" fit la poupée, surprise. "Je t'avais pas entendu arriver. Oui, c'est passionnant !"

"Tu te renseignes sur ton fruit ?"

"Oui, je veux mieux le comprendre et savoir ce que je suis."

"Ce livre parle de tous les fruits du démon existant ?"

"Je ne sais pas, mais cet endroit semble renfermer des connaissances incroyable !"

"Je veux bien te croire."

Tomo s'accroupit auprès de son amie et se senti comme summergée par le flot des milliers d'ouvrages que renfermait cette impressionnante bibliothèque.

"Je ne sais pas où nous sommes tombés" dit la jeune femme. "Mais il faut espérer que cet endroit ne tombe jamais en de mauvaises mains."

Les deux fillettes fixaient le médecin sans sourciller. Visiblement, on ne lui laissait pas le choix, il devrait supporter leur présence durant cette expédition.

"Très bien...Nous cherchons une plante surnommé "langue du ciel"...heu...elle ressemble à une mousse longiligne, orientée vers le ciel, de couleur rouge...et à en croire l'oracle, elle vit sur les oasis de lune, des îles situées plus hautes que celle où nous nous trouvons."

Froll farfouilla dans sa blouse et fouilla ses poches.

"Et comme moyen de transport je propose...ceci!"

Il sorti d'un poche intérieur une ceinture en cuir, avec un boitier sur lequel une lumière clignotait.

"Je l'ai prise à un des sky pirates durant notre combat. Je l'ai activé il y'a plusieurs minutes, et si j'ai de la chance, ça devrait nous apporter un moyen de transport!"

En effet, au bout de quelques minutes interminables, un bourdonnement sourd se fit entendre au dessus de leur tête. Un vaisseau à quatre hélices, tel un bourdon du ciel, se posa sur l'herbe proche d'eux.
Froll monta à l'interieur et invita ses deux amies à faire de même. Tout de suite, son mal des transport se fit sentir, et d'une main sur la bouche, l'autre indiquant le poste de commande, il suggéra aux demoiselles de prendre les commandes.

"Prendre les commandes ? Mais, mais, mais... je n'ai jamais pilotée ce genre d'engin moi !" paniqua Muna. "C'est dans ton équipage qu'il y a une spécialiste du pilotage, pas dans le mien !"

Tandis que l'étrange voilier volant prenait de l'atitude, Papilla se mit à observer le tableau de commande de l'appareil.
Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que l'engin était doté d'une sorte de systèm de guidage automatique. Il suffisait d'entrer le nom de la destination pour que le voiliert volant s'y rende immédiatement.

Papilla pianota alors sur les touches et écrivit les mots "Oasis de la Lune".
Le voilier se mit automatiquement en branle et parti tel une fusée vers sa destination.
Il monta, monta, monta et monta encore jusqu'à ce que l'île de l'oracle ne soit plus qu'un minuscule point blanc presqu'invisible !
Plus l'embarcation prenait de l'altitude et plus l'air semblait se raréfier. La température chutait aussi à vitesse virtigineuse, tandis que le ciel paraissait être à porter de main.

"Les étoiles !" s'écria Muna en apercevant au dessus d'elle des points blancs scintillants. "On voit les étoiles alors qu'il ne fait même pas encore nuit !"

Papilla leva les yeux elle aussi, mais aperçut autre chose : des points bruns plus gros.

"Je crois que nous arrivons." fit-elle en levant le doigt vers ces fameux points bruns.

Et effectivement, après une bonne heure de montée, les trois pirates arrivèrent à destination : un groupe d'îles très petites sur lesquelles poussait une étrange végétation.

(HRP : Hoyo ! Belle Canto entre en scène, ça va chauffer !!! :P)

Sednah avait pistée les North Stars depuis Water Seven jusqu'à Reia.
Elle avait continuée de les suivre discrètement à l'intérieur même de Cecelia, puis s'était introduite à bord de l'étrange bateau recouvert de mousse jusqu'à sa mystérieuse destination, l'île de l'oracle.

La jeune guerrière était restée cacher à bord du navire pendant un bon quart d'heure, avant d'en sortir et de suivre les traces laissés par les pirates dans la forêt.
Elle était rapidement arrivée à l'entrée d'une gigantesque grotte, mais avait décidée de ne pas y pénétrer après avoir distinguée des voix provenant de l'intérieur.

Elle s'était alors postée juste au dessus de la grotte, perchée en haut d'un énrome rocher à flanc de montagne.
Il ne lui restait désormais plus qu'à attendre le moment propice pour attaquer et éliminer cette traîtresse de Kunpuu.

Les ordres du Chishiki no Goutou avaient été clair à ce sujet : observation puis élimination de la cible !

La phase d'observation avait été le moment le plus pénible pour Sednah. L'attitude désinvolte de cette Kunpuu n'avait de cesse de l'horripiler au plus haut point. Dire que cette femme avait été l'espion le plus efficace formé par les Voleurs de Savoir. Aujourd'hui, elle ne faisait plus honneur à cette réputation.
Sednah avait repérer dix sept ouvertures depuis Water Seven, dix sept possibilitées de la tuer proprement. Kunpuu s'était irrémédiablement relâchée et cela allait lui couter la vie.

C'est alors qu'elle l'aperçut, en dehors dela grotte juste en dessous d'elle. Kunpuu venait de sortir, seule alors que trois de ses... amis (Sednah exécrait ce mot) étaient partis quelques instants plus tôt à bord d'un engin volant pour on ne sait quelle mystérieuse destination.

*Une ouverture... encore !* pensa Belle Canto.

Mais cette fois-ci, elle allait en profiter.
Elle sorti son long sabre de son foureau, prit une profonde inspiration et sauta dans le vide pour atterir lourdement juste derrière Kunpuu.
A la vitesse de l'éclair, elle fit aller son sabre dans l'air et la lame vint faucher le dos de l'ex espionne devenu pirate, lui laissant une belle estafilade en guise de présentation. Le granit marin dont était recouvert la lame du sabre allait faire son effet immanquablement.

"Tu as le bonjour de Kitoku !" lança Sednah d'une voix impitoyable.

Quand le jeune homme sorti ses deux sabres et rassura ses deux coéquipiers d'infortune en leur disant qu'il savait s'en servir, le rouquin lui dit qu'il l'espérait pour lui sinon il garantissais rien en ce qui concernait sa sécurité. Mais de toute façon, pas de peur a avoir, le jeune homme se débrouillait plus que bien a l'épée, surtout quand on sait les cabrioles qu'il est capable d'exécuter tout en se battant au sabre pour esquiver les coups adverse. Bref, les jeunes gens gambadèrent dans les locaux, a croire que peu de gens étaient emprisonnés là-bas et qu'on faisait pas gaffe aux prisonniers. A force d'aller a droite a gauche et d'ouvrir les portes, ils se retrouvèrent dans la cuisine ou Allio se mis a chercher quelque chose a manger et pour finir ne trouva que deux trois choses a peine bon a nourrir une souris et ne pris donc pas la peine d'y toucher. Quand ils eurent terminer le tour de la geôle, nos braves compagnons reprirent le chemin de la sortie, mais... OH surprise!!! Les mastodontes ou gros tas de muscles étaient encore présents devant la porte d'entrée, c'est alors que le jeune homme aux cheveux roux eu une excellente idée! Allait demander aux deux gardes si ils pouvaient les laisser ressortir. Mauvaise idée? Allio pensait déjà a aller leur demander poliment puis a les forcer a accepter par un moyen moins courtois. Mais a la vue d'une sortie sur la gauche ils passèrent inaperçus.

"Jamais vu une prison aussi mal gardée... C'est quoi ca? Un camp de vacance?"

A croire que le blondinet aurait préféré avoir plus de difficulté a s'évader de cet endroit, et a vrai dire, c'est ce qu'il pensait, il aurai aimé avoir du combat, de l'action, de l'adrénaline! A la place de ca ils avaient eu le droit a une visite guider des locaux, en tout cas, il ne reviendrai pas ici en visite touristique ca c'est certain. Un fois arrivés tout les trois en un seul morceau ils remarquèrent dehors une nouvelle embarcation a côté de la leur, ainsi qu'une jeune femme aux cheveux longs en train de manger une part de gâteau... n'avait-elle pas peur? Elle ne connaissait pas Allio qui serai prêt a sauter sur sa part quand une ouverture se ferai devant lui. C'est alors que Kutesh se mis a hurler comme-ci il avait a faire a des sourds sans sonotone un simple "excusez moi" pour interpeler la jeune femme, tandis qu'Allio se disait qu'on l'avait regardé bizarrement quand il avait crié sur un dock a Réia. Enfin ils s'approchèrent puis il demanda a la jeune femme si elle était une habitante de Reia. C'est alors qu'elle lui demanda si elle avait l'air d'une jardinière aérienne.

Pris dans sa conversation, le jeune Allio quant a lui tenta de passer sur le côté pour extirper une part de gateau, peu importe a quoi cela était il s'en fichait tant qu'il pouvait se remplir l'estomac. Puis enfin la jeune femme fixa le rouquin puis demanda son nom.

"Oui ch'est bien chon nom vous vous connaichez?"

Il avait réussit a choper une part de gâteau et parlait comme ci c'était en toute logique qu'il avait fait ca, une fois le tout engloutit le plus rapidement possible, pour être sûr de ne pas avoir a le recracher comme on lui avait si souvent fait quand il piquait dans l'assiette des autres durant ces trois dernières années.

"Quant a moi c'est Allio et l'homme aux cheveux blancs... Bah il s'appelle Loire. Ravie d'avoir fait connaissance avec vous. Je reviens."

Les deux derniers mots avaient été dit alors qu'il regardait au loin puis commença a avancer devant deux énormes silhouettes qui avançaient vers eux, en même temps vu comment avait hurler le rouquin ca l'aurait étonné aussi qu'ils ne se fassent pas repérer. Il avançait donc tranquillement puis une fois a bonne distance d'eux il leur dit tranquillement, avec une once de provocation dans son timbre de voix, car il sentait un peu l'adrénaline monter en lui.

"Nous sommes sincèrement désolé de vous fausser compagnie mais comme on a plus très faim et qu'on doit retrouver nos amis on a décidé de vous laisser tranquillement a deux, comme ca vous pourrez continuer vos ceuillettes de fleur des champs en toute tranquillité et..."

"Tu te fiches de nous toi!"

"Un peu en effet..."

Il pris ses deux sabres, mais a la grande surprise de ses adversaire, laissa tomber ses sabres et ne garda que les fourreaux qu'il tint comme si c'était ses armes. Un petit sourire sur le coin de lèvres. Il leva un peu pencher les deux fourreaux puis articula tranquillement.

"Henkei no... SPEAR!!!"

C'es alors que les deux fourreaux blancs et noirs s'allongèrent a toute vitesse, percutant la tête des deux molosse, juste entre le nez et le front, de façon a les assomer pendant quelques heures. Après ce petit échange verbal et ce petit coup donner aux deux gardes, il repris ses sabres puis revint tranquillement vers les trois personnes présentes.

"Donc, je disais, je suis désolé d'avoir mangé une part de gâteau mais ca faisait deux jours que je n'avais pas mangé, alors je m'excuse. Pardon."

Il s'abaissa, un peu gêné tout de même d'avoir manger la part de tarte sans demander a qui que ce soit si il avait le droit. Puis en se relevant il dit tranquillement et avec un grand sourire sourire sur le visage et en se frottant la nuque.

"Par contre on ferait tous bien de déguerpir d'ici, je les ai juste assommés."

(J'entre dans votre scénario avec l'aimable autorisation de Tomo Akinaru. J'espère ne déranger personne ?! Kutesh, Allio, Loire, Nociolia, merci de m'accueuillir !)

C'est à ce moment précis que des hurlements provenant du fin fond du couloir qui menait vers l'extérieur se firent entendre.
Un jeune homme frèle et petit, vêtu d'une drôle de tunique noire, sorti à toute allure, poursuivit par trois gardes armés.

"Comment il a put s'échapper celui-là ?" questionna l'un des gardes.

"Je sais pas chef, mais il court vite le sacripant !" répondit un second garde.

Tobi Margulis arriva à vive allure sur ce qui ressemblait à un quai et ne se rendit pas compte immédiatement qu'il y avait des personnes devant lui. Aussi, il ne parvint pas à les éviter et les expédia tous à bord de l'embarcation dans laquelle se trouvait déjà une jeune femme.
Tobi, emporté par son élan, se retrouva lui aussi à bord, les quatre fers en l'air.

"Arrêtez les avant qu'ils s'enfuis tous !" s'écria le chef des gardes.

"Je suggère que nous ne nous attardions pas en ces lieux." fit Tobi d'une voix anormalement calme par rapport à la situation.

(Pourquoi quand je suis là il se passe absolument rien, et quand je pars vous en profiter pour tous poster en même temps?? Hein?)

Alors que chaque membre des équipages de la mer aquatique vaquaient à différentes occupations, chacun cherchant des réponses à leurs éternelles questions, ainsi que des solutions à leurs malheurs, Shyzane n'avait presque pas bougé. Seul ses yeux avait soudainement quitté le plafond qu'elle fixait depuis maintenant plusieurs longues minutes. Les prunelles sombres et inexpressives de l'escrimeuse arpentait l'immense caverne, cherchant apparemment quelque chose. L'âme s'étant réfugiée sans un mot pour s'enfermer, le corps était laissé à lui-même et devait agir sur l'instinct et les impressions qu'on lui avait laissé sur chaque chose et individu. Apparemment, les sens de ce dernier s'étaient accrus, sans dépasser un stade critique d'hypersensibilité. Un bruit avait tiré l'adolescente de son mutisme. Un bruit qui n'avait pas sa place dans un lieu qu'on disait sacré. Se levant prestement, Shyzane se dirigea d'un pas lent et régulier vers la source de ce bruit. Elle ne tint pas compte du regard de l'oracle qui la suivait. Froll, Papilla et Muna venaient de quitter le sol de l'île pour se diriger elle ne savait où, bien qu'elle n'en eut pas vraiment conscience. Cependant, une personne était restée à l'entrée de la grotte. Une personne qui fut bientôt identifiée comme Kuunpu. Tout aurait été très normal, si cette dernière n'était pas à genoux, devant une inconnue tenant un sabre. Celle-ci resta sans nom car apparemment, l'âme ne l'avait jamais rencontré. Elle avait blessée l'espionne et semblait prête à l'achever avec on arme. Cette dernière s'abaissa très rapidement pour tuer sa victime et compléter la tâche qui lui avait été donné. Cependant, elle n'atteint pas sa cible et rencontra un obstacle. Obstacle qui s'avéra rigide et difficile à franchir. Une lame sur une lame. Forçant l'assassin à reculer de son objectif, la faisant sortir de l'antre de l'oracle. Étonnant ce qu'un corps peut accomplir quand il sent qu'une connaissance est en danger de mort. Lorsque les deux armes se séparèrent, la jeune femme observa son adversaire, une femme à la chevelure flamboyante et dont le regard semblait aussi glacial qu'insensible.

À sa question, la jeune femme l'avait dévisagé avant de lui demander si elle ressembler à une jardinière-qui-cultivait-des-pétunias-aériens. En regardant attentivement la demoiselle, Kutesh en vint à la conclusion que ce n'était pas le cas. Ce n'avait pas été sa question, mais bon, c'était une suggestion qu'elle n'était pas une Reiaènne, ou peut-être était-ce Reianne... Après l'avoir bien regardé de la tête au pied, elle l'appela par son nom, apparemment surprise. Le rouquin fronça légèrement les sourcils, détaillant davantage la jeune femme. Des cheveux bruns, les yeux camouflés par une paire de lunettes de soleil, des habits semblant bien militaires... Non cela ne lui disait rien. Et pourtant, cette gente dame semblait attendre une certaine réaction de sa part. Oh misère... Pas quelqu'un d'autre qu'il ne connaissait pas!! Allio se mêla de la partie en confirmant qu'il s'agissait bien de son nom, ses paroles étant étouffées par un morceau de gâteau qu'il avait dans la bouche. Par la suite il se présenta, puis remarqua les deux gardes qui se dirigeaient inévitablement vers eux, grâce au raffut qu'il venait de faire. Le gamin revint quelques minutes plus tard, s'excusant à propos qu'il avait mangé une part de gâteau et suggérant qu'ils devraient peut-être quitter les lieux, vu qu'il venait de simplement assommer les deux mastodontes.

"Tu étais obligé de faire cela? Après tout, on aurait peut-être pu discuter avec eux." dit-il avec un petit sourire.

Puis, il se fit percuter par quelque chose, ou plutôt quelqu'un, ce qui eu pour effet de le faire basculer sur la jeune demoiselle qui cassait la croûte, dans embarcation. En fait, une jeune homme s'enfuyant de la prison avait percuté Loire, ce dernier étant très endormi avait rapidement perdu pied et li était tombé dessus, Kutesh perdant à son tour l'équilibre et accrochant Allio pour l'emporter dans sa chute. Regardant par-dessus son épaule, il s'aperçut que trois hommes s'approchaient rapidement, et que les deux autre gardes de l'entrée s'éveillaient tranquillement, mais certainement, de leur état végétatif.

"Je suis d'accord avec le freluquet. Si vous acceptez de nous prendre à bord euh... miss." dit-il en se dégageant pour la laisser se relever.

Les îles avait une légère couleur pourpre. A son approche, Froll comprit que l'origine de cette couleur venait de la mousse qui y poussait.
Bientôt, le vaisseau se posa sur l'une de ses "oasis de lune" et son équipage put fouler la terre ferme. Le médecin commença doucement à sortir quelques astruments de son sac : étant botaniste et grand croyant de la guérison par les bienfaits des plantes médicinales, il avait tous l'équipement nécessaire.

Seulement, personne ne lui a dit quel parti de la plante était necessaire pour la guérison. Il commença à sortir de petites pastules, qu'il répartit entre lui-même et ses deux assistantes. Le but était d'extraire entièrement la plante da la terre, sans égratinures, racines comprises. L'exercice demandait de la rigueur, et il fallut plusieurs essais au médecin pour extraire sa première plante correctement.
Ignorant la quantité exacte de plante necessaire, froll décida d'en ramener un maximum. Au bout d'une demi heure, ils avaient réussit à ranger dans des tubes de plastique une demi douzaine de plantes, intactes.

Au moment ou Froll sonna le départ, son regard fut attiré au centre de l'île, où un lac blanc siegeait. Il semblait être remplit d'un lait infiniment blanc et onctueux. Tandis que son regard se perdait dans ce spectacle, le médecin ne vit pas qu'il se penchait de plus en plus vers le lac. Soudain, celui remuat et un tourbillon de lait aspira le médecin.

Muna et papilla se retrouvèrent seules sur l'îles avec les plantes extraitent, avec la lourde responsabilité de ramener elle-même le remède sur l'île de l'oracle.

Muna et Papilla avaient cherchées le médecin pendant de longues minutes un peu partout sur l'île, mais n'en avait trouvé trace nulle part.

Elles ne comprenaient pas ce qui s'était passé et où avait bien pur s'être volatilisé Froll.
C'est alors que Muna s'approcha à son tour du lac dont la surface était d'un blanc immaculé. Elle se pencha au dessus, fascinée par son étrange contenance.
Brusquement, sa surface s'agita et un tourbillon de lait entraîna l'adolscente dans les profondeurs du lac sous les yeux horrifiés de la petite Papilla.

La fdillette courru vers le lac mais stoppa son élan avant d'en atteindre le bord.
Elle fit demi tour et prit la direction de l'appareil volant qui avait mené les trois pirates à leur improbable destination.
L'enfant monta à bord, déposa la mousse au sol et enclencha le pilotage automatique de l'engin. Ce-dernier se mit en route et entama se descente vers l'île de l'Oracle.

Papilla devait immédiatement prévenir Yo de la disparition de sa soeur, et les Lames Claires de celle de leur compagnon.

Sednah avait blessée Kunpuu, c'était certain, pourtant quelque chose avait bloqué sa lame lors de sa seconde attaque.
Ce "quelque chose" était une autre lame !

Lame contre lame, le bruit de l'acier se heurtant puis frottant l'un contre l'autre était irritable pour l'oreille non aguérit.

Sednah bâti légèrement en retraite afin d'analyser la situation et comprendre la nature de l'évènement.

Elle faisai maintenant face à une jeune femme à la longue chevelure brune dont le regard n'affichait aucune expression, comme perdu dans le vide.
Sednah senti un vent glacial lui parcourir l'échine, comme si la nouvelle venue l'a terrifiait de sa part cette froideur inhumaine.

"Qui... qui es-tu ?" demanda Belle Canto.

Kunpuu ne l’avait pas sentie. Elle ne s’était pas rendu compte de sa présence, tout juste avait-elle eu un frisson d’appréhension en faisant quelques pas hors de la grotte. C’est n’est que lorsque son adversaire atterrit derrière elle qu’elle l’entendit, elle perçue le sifflement d’une lame dans l’air et eu tout juste le temps de se pencher un peu en avant : le sabre de Belle entailla sa chair sur une longueur impressionnante, mais la blessure était relativement superficielle.
Pourtant, l’espionne eut un léger vertige, et tomba à genou après le coup : elle ne se sentait affaiblie. Elle ne souffrait pas beaucoup, mais quelque chose n’allait pas, comme si l’un de ses sens venait de disparaitre sans qu’elle sut vraiment lequel.
Elle connaissait cette sensation, tout comme elle connaissait, sans même avoir à lever les yeux, la lueur qui brillait dans ceux de son adversaire, sa posture, l’expression de son visage. Ca n’était pas la première fois qu’elle avait affaire à du granit marin… Ni qu’elle subissait une attaque dans ce genre de la part d’un des membres du Chikishi no Goutou. Mais si elle s’était attendue à ce que cela arrive maintenant…

La voix froide de Belle raisonna à ses oreilles comme une réminiscence, elle avait l’impression de s’entendre quelques années plus tôt, prononcer le nom de son maitre qu’elle vénérait temps à l’époque avec révérence. Un mélange de fureur et de haine se déversa dans ses veines.

Pour qui la prenaient-ils ? Quel âge avait-elle cette jeune femme en face d’elle ? Combien de fois avait-elle répété ces mouvements avant d’en arriver là ? Combien de vies avait-elle prises ?
Ko leva un regard noir vers elle ; ce n’était qu’un robot. Elle faisait les choses bien, proprement, mécaniquement, sans savoir pourquoi, sans se poser la question. Elle avait été élevée pour ça, depuis toute petite, sans avoir aucun autre repère et continuerai toute ça vie. A moins d’un échec, à moins d’un changement radical, à moins qu’elle se prenne une baffe monumentale de la part d’une ex-espionne très très très remontée.

Kunpuu n’avait pas été assez prudente…. Evidemment…. Cela faisait longtemps qu’elle ne l’était plus d’ailleurs, sinon bien des ennuis lui auraient étés épargnés. Elle avait accepté de se lier avec un équipage, elle avait baissé sa garde, accordé sa confiance. C’était tout juste si elle ne comptait pas sur eux pour assurer ses arrières (mais, dieu soit loué, elle n’en était pas encore arrivée là). Elle l‘avait compris depuis longtemps et avait finit par l’accepter, un peu… grâce à ce rêve étrange inspiré par la brume notamment. Elle ne pourrait pas tout avoir, et la liberté était à ce prix.
Elle aurait du la sentir venir, certainement…. De toute façon cela faisait trop longtemps qu’elle attendait : il aurait fallu régler ce problème avant…. Il aurait fallu qu’elle règle définitivement leur compte à ces emmerdeurs.

Mais malgré ses erreurs, et malgré son apparente oisiveté, elle n’en restait pas moins une vraie combattante. Elle était toujours capable d’éliminer un adversaire de façon rapide et efficace et elle ne se laisserait certainement pas avoir par un automate, aussi surentrainé fut-il. Surtout pas si l’automate en question était issu des Voleurs de savoir. Surtout pas s’il avait été envoyé par ce vieil ivrogne libidineux de Kitoku. Et encore moins si ce n’était qu’une enfant qui ne savait même pas pourquoi elle agissait.

Lorsque la lame de son adversaire s’abattit de nouveau vers elle, l’espionne détendit ses jambes, se projetant sur le coté en passant sous la garde de Belle. Mais alors qu’elle se redressait pour riposter, elle eu la surprise de voir qu’un nouveau protagoniste était intervenu dans le combat. Shyzane, pourtant manifestement toujours entrain de planer violemment au dessus de la réalité, s’était interposée, toisant son adversaire d’un regard totalement vide.

Ko serra les dents. Elle avait bien l’intention de rendre aux voleurs de savoir la monnaie de leur pièce, mais avec cette blessure, elle ne savait pas si elle pourrait protéger quelqu’un, alors il faudrait que la jeune femme soit suffisamment lucide pour prendre soin d’elle toute seule.

Sans attendre que Belle n’ai eu le temps de comprendre pourquoi une épéiste lobotomisée s’était interposée entre elle et sa cible, Kunpuu sortit six longues aiguilles de métal qu’elle coinça entre ses phalanges et plongea. Une de ses armes eu le temps de se ficher dans le genou de l’espionne tandis que l’autre lui éraflait le cou à hauteur de la carotide avant qu’elle n’ait eu le temps de se dégager d’un bon.

« Qu’est ce qu’ils croient exactement là bas ? » souffla Ko, un peu essoufflée. « Que je suis bonne pour la maison de retraite ? Que je ne sais plus combattre sans faire usage de mon fruit ? »

Elle toisait son vis-à-vis avec fureur, interposée entre Belle Canto et Shyzane.

« Hey, Shyzane, s’il y a encore quelqu’un là haut, va dire aux autre de ne pas sortir, je vais avoir besoin d’être seule avec cette demoiselle. »

Changeant légèrement sa garde, toujours attentive au moindre mouvement de son adversaire, elle fit en sorte de soulager un peu son dos meurtri.

« Tu vois ma belle, les gens pour lesquels tu bosse mon déjà volé le début de ma vie, alors si tu pense que ce sont aussi eux qui vont en écrire la fin, on ne va pas s’entendre ! »

Elle n’aimait pas particulièrement lancer des répliques de poseur en plein milieu d’un duel, mais elle aurait aimé attendre que sa coéquipière quitte les environs avant de reprendre le combat. De plus, peut être valait-il mieux attendre que l’autre vienne à elle, après tout, les techniques de combat du Chikishi no Goutou, elle était bien placée pour els connaitre sur le bout des doigts.

(hj_Long Délai, désolée_hj]

L’un des compagnons de Kutesh décida manifestement qu’il était invité dans la discutions et se mit bafouiller des présentations, sa bouche pleine projetant quelques miettes de gâteaux devant lui, ses paroles rendues presque inintelligibles par la mastication. Une vraie démonstration de classe et de distinction à laquelle Nociola assista avec désolation alors qu’il prenait l’attitude contrite d’un petit garçon prit en flagrant délit en train de copier sur sa voisine et présentait ses plus plates excuses, qui furent accueillies dans un silence complet. C’était trop tard, Nociola haïssait par-dessus tout que l’ion touche à ses affaires et venait de surcroit de lui diagnostiquer une paralysie neuronale au stade terminale et avait décidé de en pas trop se soucier de son existence.

Après il précisa qu’il venait d’assommer les deux gardes, ce à quoi Nociola lui aurait probablement répondu que, visiblement, la manipulation ne les avaient pas métamorphosé en choux-fleurs, mais elle venait de prendre la résolution de l’ignorer, et en plus un petit type à la coupe de cheveux improbable et au teint mat venait de foncer tête baisser vers Allio et Kutesh, les passant malgré sa carrure fluette et grâce à un effet domino du plus bel effet par-dessus bord avec Loire et Nociola. La jonque tangua furieusement sous l’impact tandis que la bande de terrriiiiiiibles pirates (confirmés et apprentis), prêtres (un) et skipper (une) s’effondrait avec la grâce d’une famille de cachalots.

Nociola poussa un soupir de lassitude en entendant le nouveau venu leur conseiller prudemment une retraite immédiate.

« Pourquoi donc ?... » demanda-t-elle d’un ton guilleret en dégainant.

Assise par terre elle dégagea Kutesh effondré sur ses genoux sans trop de cérémonie. Elle défit le cran de sécurité, et fit jouer la glissière avant de se mettre debout pour viser.
« … ils sont tellement sympathiques » rétorqua-t-elle d’un ton acide, avant de tirer. Les portes flingues s’effondrèrent presque instantanément.

Il était temps de reprendre le contrôle de la situation. Elle se retourna vers les quatre jeunes gens.
« Je vous informe, sympathiques fugitifs, que vous êtes sur mon bateau, et que nous sommes en surcharge. » Annonça-t-elle d’un ton tranquille d’hôtesse de l’air en accompagnant ses mots d’un sourire rassurant. « Nous somme cinq et ce vaisseaux est conçu pour la navigation aérienne … en solitaire. Votre poids va nous ralentir, vos mouvements vont nous faire dévier et tanguer. Le problème étant surtout que ça va mettre en danger ma sûreté et celle de mes affaires. »

Elle était à présent parfaitement ulcérée par l’attitude désinvolte de cette grappe d’inconnus qui se pensaient autorisés à disposer de ses biens et à lui donner des conseils. Lye avait mauvais caractère. Surtout qu’ils ne semblaient pas fichus de ne pas se faire pincer par une poignée de matons de province. Il faut comprendre que la journée avait été longue et éprouvante et que cette bande de pirates ne lui avait apporté pour le moment que des ennuis, des coudes dans la figure et des imprévus dans un itinéraire qui, jusqu’à présent, était parfaitement planifié. Se plaçant entre la cabine et les quatre jeunes gens qui, rassemblés sur la partie avant du vaisseau.

« Je me rends actuellement dans les strates supérieures de l’archipel. Elles sont d’ordinaires presque désertées aussi bien par les civiles que par les militaires, ce qui vous arrange, à ce que j’ia pu comprendre. » Dit-elle en les désignant nonchalamment du canon de son arme.

« Je vous y dépose, mais à la condition sine qua none que vous obéissiez au moindre de mes ordres aussi longtemps que vous êtes sur mon bateau. Afin d’équilibrer le vaisseau et d’échapper à d’éventuels poursuivants, vous obéirez aux règles suivantes :
Règle numéro un, faire ce que je dis au moment ou je le dis.
Règle numéro deux, pas d’initiative.
Règle numéro trois, toujours respecter les règles un et deux.
Règle numéro quatre… …ya pas de quatre"

Le ton était implacable, et ne laissait pas place à la négociation. Elle ignorait complètement avoir affaire entre autre à un capitaine, mais le savoir n’aurait pas changé grand-chose aussi longtemps qu’il était question de son vaisseau. Elle jeta un coup d’œil à Allio qui était devenu aussi pâle et gris que les nuages du cyclone et voyait ses genoux vaciller. Il n’avait aucun moyen de vérifier que le dessert qu’il avait englouti était empoisonné et était maintenant prit de vertiges.

«Ah… , je viens de trouver la règle numéro quatre : ne touchez pas à mes affaires sans mon consentement express. Viens-là, Blondin, que je t’administre un contrepoison, on lève l’ancre.» Conclu-t-elle d’un ton redevenu amical.

La réaction particulièrement excessive de la femme à qui devait visiblement appartenir l'embarcation sur laquelle venait d'atterir lourdement Tobi, étonna vivement le jeune prêtre. Mais lorsque celle-ci abatti froidement les deux gardes qui étaient à sa poursuite, le garçon fut choqué devant tant de froideur.
Décidément, es habitants du reste du monde étaient des gens surprenant.

Toutefois, Tobi ne dit rien et écouta attentivement les recommandations/ordres de la demoiselle. Seulement après, il se fendit d'un commentaire étrange dont il avait l'habitude :

"La mort de ces hommes était elle inscrite dans notre karma ?" fit-il de sa voix étonnement fluette pour son âge. "Vos recommandations, je les suivrai à la lettre si tel en va la nécessité de notre survie."

Suite à quoi, Tobi s'ssit en tailleur dans un coin de la jonque, bras croisés et yeux fermés dans une sorte de méditation.

Lye considéra Tobi avec une expression indéchiffrable, mêlant surprise et amusement. Elle éprouvait du respect pour ce petit bonhomme à l'allure juvénile qui, des gardes à ses trousses et une personne armée en face de lui, choisissait ce moment pour rappeler la gravité du meurtre. Beaucoup de gens sur Grand Line avaient depuis longtemps oublié que Luffy lui-même ne tuait pas ses adversaires. Elle se fendit d'un sourire et sa voie prit un accent apaisant.

«Regardes mieux. Cette chose ne tire pas des balles, » Dite-elle en désignant le pistolet avec lequel elle venait de tirer
«mais des dards paralysants. Un moyen de rendre inoffensif sans tuer. Rassuré ? »

Sednah s'en voulait de s'être laissée déconcentrer de la sorte par l'intervention de l'escrimeuse étrange répondant au nom de Shyzane.
Ce moment d'inatention lui avait couté une aiguille plantée dans la jambe et une autre lui éraflant la joue.
Belle fit une moue sous la douleur provoquée par le dard planté dans son genou mais retira l'objet aussi vite qu'il s'y était figé.
Un peu de sang coulait de sa blessure, mais pas suffisament pour mettre un frein aux intentions de la jeune assassin.

A la vitesse de l'éclair, elle passa à l'offensive !

Sednah sauta en l'air et atterri lourdement en plantant sa lame dans le sol à quelques centimètres d'une kunpuu qui avait eu le réflexe d'esquiver à temps.
Ne se laissant pas décontenancer, Sednah bâti l'air avec son épée et rata de nouveau sa cible.
Cette Kunpuu était elle peut-être plus coriace que ne l'avait jugée de prime abord la guerrière ? Non, c'était la blessure que cette maudite femme avait infligée à sa jambe qui ralentissait ses mouvements.

Toutefois, elle était sur que la blessure qu'elle avait réussi à lui infliger dans les tout débuts du combat, avait fait son effet.
Le granit marin était radical contre les possesseurs de fruit du démon, Sednah ayant déjà pleinement eut le loisir de l'expérimenter.

"Je me fiche de tes discours !" s'écria Belle Canto. "Je ne suis ici que pour punir la traîtresse que tu ais !"

Sednah prit une poignée de terre et la lança au visage de son adversaire afin de l'aveugler. Elle se rua en même temps sur l'ex-espionne devenu pirate et la plaqua au sol.
"La ruse est de mise lorsqu'un combat ne tourne pas à son avantage" lui avait apprit Kitoku.

A présent au dessus d'une Kunpuu à terre, Sednah planta la lame de son sabre dans l'épaule de la femme.

"Ce coup aurait dut te trancher la gorge" cru bon de préciser la jeune femme. "Si je ne t'ai pas tuée sur le champ c'est tout simplement parce que j'ai un message de Kitoku à te délivrer."

Tobi ouvrit les yeux après avoir écouté la femme au pistolet.

"Oui, me voilà rassuré." fit-il simplement.

Puis, il se leva et s'inclina poliment devant son interlocutrice.

"Tobi Margulis est mon nom" dit-il. "Je suis un humble voyageur qui a subit un malentendu de la part des autorités de ce royaume."

Il s'inclina ensuite vers Allio, Kutesh et Loire.

"Si vous acceptez ma présence, je serai ravis de rester à vos côtés quelque temps."

"l'Equipage" fut poussé par un jeune homme fluet et qui courait a toute jambe poursuivit par des gardes. Qu'avait-il fait? C'était une bonne question mais qu'Allio ne se proposa pas de poser, espérant surtout partir le plus vite possible de cette île.

Il entendit la jeune femme parler, expliquer ses règles et après tout elle avait bien raison car un capitaine se doit de connaître son bateau mieux que quiconque, elle dit aussi au jeune prêtre, qui semblait choqué par la mort des gardes, que ses armes tiraient des dards empoisonnés et non pas des vrais balles, enfin, elle dit quelques règles de bienséance sur le bateau.C'est alors que le jeune blond se sentit mal, comme ci il avait le mal de l'air, ses jambes grelottaient et il ne tenait, pour ainsi dire, plus sur ses guiboles, comme ci il était bourré. Y'avait il du rhum dans le gateau? Non, sans doute pas, il l'aurait senti. Il compris enfin ce qui lui arrivait quand Nociola lui demanda de venir pour qu'elle lui administre le contre poison, alors c'était elle qui l'avait empoisonnée, elle voulait le tuer? Parce qu'il avait faim? Mais... Mais elle était folle a lier! Voilà ce que pensait Allio quand il s'approcha d'elle tant bien que mal, un air boudeur sur le visage, car c'était un de ses défauts, mis a part en combat, il ne savait pas se mettre réellement en colère. Allio arriva alors puis rumina quelque chose en pestiférant étrangement sur tout ce qui lui était arrivé.

"T'aimes manger des trucs empoisonnés ou c'était fait exprès pour pas qu'on mange? Attend, ca fait trois jours que j'ai rien mangé, que je me trimballe sur un bateau pourris qui m'emmène dans une tornade, dans une ville en plein ciel dans laquelle je me fait arrêter par deux idiots qu'il faut que je batte pour qu'ils me laissent tranquille et maintenant je me fait empoisonner parce que j'ai FAIM! Je veux manger un truc bon, pas empoisonné, une assiette remplie de bonne chose, comme dans un restau! Oui voilà, je veux manger dans un restaurant chic! Hé mais attend, t'es pas une chasseuse de prime quand même? Je veux pas retourner a la marine moi! Si ca se trouve je vais encore me retrouver devant... Enfin bref. Et puis là que j'y pense, t'es empoisonnée toi aussi vu que t'as mangé le gateaux, si c'est le cas tu ferais mieux de garder l'anti poison pour toi, c'est pas la première fois que je mange n'importe quoi... Quand j'ai faim, je mange, c'est un besoin naturelle non?"

Voilà... Allio était énervé, on pouvait l'attaquer sur tout, il l'aurait pris avec le sourire ou aurai répondu sur le ton de la moquerie, mais là, il avait passé quelques journées bien pourries et pour finir, on l'avait piégé sur la nourriture, la seule chose qu'il ne fallait pas faire malheureusement. Quand on l'embêtait sur la nourriture, malheur a celui qui allait lui chercher querelle car celui là mangerai copieux au combat, et là, Allio n'aurai sûrement pas besoin de son fruit du démon pour l'abattre, déjà que c'était rare qu'il l'utilise en combat, alors quand il était énervé, malgré tout, il n'avait pas envie de se battre contre la jeune femme, il était sur son navire et lui devait, plus ou moins, la liberté... Bref, toujours est il qu'il appréhenda quelque chose a l'instant même.

"Euh, au fait... Tu vas me l'administrer comment l'anti-poison?Injection cutanée, un truc du genre?"

Il imaginait bien la jeune femme sortir une énorme seringue, après tout, c'est elle qui mettait des cochonneries dans les patisseries qu'elle mangeait, ce qui prouvait, selon Allio, qu'elle n'avait pas toute sa tête: ON NE GÂCHE PAS LA NOURRITURE POUR DES EXPERIENCES PERSONNELLES!!! Non mais...

Papilla atterri après une descente assez rapide sur l'île de l'oracle.
Elle était plus que troublée par les disparitions successives de Froll et Muna, mais avait jugée préférable de redescendre prévenir Yo et les Lames Claires de ce qui s'était passé.
Elle ne voyait pas comment elle pourrait être utile d'une autre façon ?!

La fillette laissa la chaloupe dans la forêt et regagna la grotte où se trouvait tout le monde.
C'est en arrivant à l'entrée de celle-ci, qu'elle tomba sur une scène à laquelle l'enfant n'imaginait pas assister : Kunpuu en train de se nattre contre... ?

Papilla reconnu l'adversaire de l'ex-espionne. Cette jeune femme avait en effet fait partie de ceux qui avaient attaqués l'équipage de son frère.

Papilla laissa tomber au sol la mousse qu'elle avait récupérée des Oasis de la Lune, et s'écria :

"Tu es... Tu es celle qui a tuée mon frère !!!"