Nourel Lige, Homme-Grenouille

Nom : Lige

Prénom : Nourel

Age : 25 ans

Métier : Vagabond, Voleur, délinquant et conteur, à votre service.

Histoire :

Il était un petit homme, pirouette, cacahuète, il était un petit homme, qui avait une drôle de maison qui avait une drôle de maison. Sa maison était en carton, pirouette cacahuète, sa maison était en carton, mais il n’avait pas d’escaliers.
Il avait par contre une barbe fort longue, et une expérience de la mer au moins aussi longue. C’était un ancien flibustier, un capitaine, un pirate, un de ses hommes bourrus mais emplis de courage et de fougue, qui savent rassembler autour d’eux leur équipage, même en pleine tempête, et les lancer à l’attaque, les projeter vers l’avenir, toujours plus loin et plus haut.
Mais voila, un jours, parti un peu trop haut, l’équipage avait rencontré un mur. Un mur de canon, un mur de marins, un mur de soldats près à en découdre qui avaient fait feu sans hésitation, qui avait tué tout l’équipage, tout l’équipage, sauf le petit homme, pirouette cacahuète.
Et il flottait, à moitié conscient, accroché au reste de son mat, le petit homme, il avait perdu le bout de son nez, et une partie de son visage aussi, dans l’explosion de son vaisseau, et se laissait dériver lorsqu’une barque de pêcheur le secouru et accepta de la ramener sur la terre ferme.
C’est ainsi que le petit homme, ayant perdu tout ce qu’il avait, ayant perdu la seule chose qu’il aimait, se laissa vivre, ou plutôt mourir, en traînant dans les rues sales du petit port d’une petite île, plus connue sous le nom de Jaya. Il s’était construit une petite maison, un petit abri en carton, en tôle et en bois, à l’écart de la ville, et prit bien vite l’habitude de mener sa vie de décadence, entre les rixes, les meurtres et les vols.
Un jour, au hasard d’une aventure avec une femme inconnue imbibée d’alcool, le petite homme hérita d’un autre homme, encore plus petit, d’un bébé homme qui était, parait-il, son fils.
Il l’appela « la grenouille » et le laissa vivre à ses cotés pendant des années, lui apprenant parfois ce qu’il savait, lui racontant des bribes de sa vie, le regardant se faire battre par les pirates sanguinaires qui traînaient sur l’île en se demandant vaguement s’il aurait du intervenir, pour être un bon père.
Mais il n’intervint jamais, non, les hommes devaient apprendre, surtout, lorsqu’ils étaient petits, à ne compter sur personne pour s’en sortir.
Et elle s’en était sortie la Grenouille, elle s’en était sortie quand elle avait été abandonnée à moitié morte sur la chaussée, elle s’en était sortie quand elle avait avalé un vieux fruit pourris pour ne pas mourir de faim, elle s’en était sortie quand elle avait été balancée à l’eau alors qu’elle ne pouvait plus flotter.
Et elle avait apprit. La grenouille était devenu un jeune Homme, et le jeune homme avait suivit le petit homme, encore longtemps, jusqu’à ce que le petit homme décide de partir là ou plus personne ne le suivrait, en laissant un nom à son fils, un drôle de nom, oui, par ce qu’il avait de l’humour.
Après la mort de son père, Nourel, puisque c’était son nom, décida de partir. Après tout, il avait marché dans les pas du petit homme pendant un moment, mais les pas d’un petit homme étaient bien trop étroits pour un grand bonhomme comme lui, et il était temps qu’il trace sa propre route.

C’est ainsi qu’il partit sur les mers, pour devenir quelque chose, ou peut être pour ne pas devenir quelque chose d’autre, toujours est-il qu’il partit, en se jurant de ne jamais oublier le petit homme qui aimait la mer.

Description physique : Nourel est un grand gaillard déguingandé. Sa silhouette très filiforme lui donne perpétuellement l’air d’un adolescent squeletique à la posture un peu voûtée, et sa démarche chaloupée n’arrange rien à l’affaire.
Il est très grand (1m96) et a perpetuellement un air mou, qui ressort dans son attitude comme dans ses expression faciales.
Son visage très fin est un peu marqué et assez maigre, éclairé par deux grands yeux à l’étrange éclat orangé.
Son air perpétuellement négligé renforce son aspect endormis. Il porte un kimono trop petit qui semble avoir été bleu dans un lointain passé, des guettas, un grand chapeau chinois et fume une longue pipe de cuivre.

Caractère : Décalé, mou, étrange et provocateur. Nourel aime jouer, avec tout et n’importe quoi, notamment sa vie. Il est terriblement irresponsable et lunatique, toujours rêveur, jamais sérieux, ou presque. Il apprécie particulièrement les personnes impulsives et irritables, faciles à faire sortir de leurs gonds. Ce n’est pas un grand psychopathe, ou du moins n’apprécie-t-il pas le meurtre. Mais lorsqu’il met quelque chose en jeux, il ne supporte pas la triche de la part de ses adversaires.

Fruit du démon : Zoan de la dendrobate.
Les dendrobates sont une espèce de grenouilles tropicales aux couleurs vives, dont la peau est enduite d’un poison extrêmement puissant, pouvant brûler par simple contact.
Comme toutes les grenouilles, elles sont capables de sauter jusqu’à dix fois leur taille, peuvent escalader une paroi lisse et verticale grâce aux ventouses à leurs doigts et attrapent leurs proies grâce à une langue très collante et très musclée.
Par ailleurs, les grenouilles sont particulièrement sensibles à la pollution de l’air et aux agressions physiques, leur respiration s’effectuant par la peau.

Arme : une longue lame très fine trempée du poison qu’il sécrète.

Aime : la vie, le petit homme, les gens irritables, la mer, le hasard, raconter des histoires, faire ce que bon lui semble, le jeu , l’art, l’intelligence.

N’aime pas : la bêtise.