Parlons mangas, anime,...

Je crée donc ce sujet, afin de blablater un peu sur les mangas, animes, etc... Je ne sais pas si Yo voudra reprendre le concept des sujets uniques ou pas, ou faire autre chose.

Pour revenir sur Gantz, c'est vrai que le prix est vraiment élevé, malheureusement... Ca devient de plus au plus, quel désespoir.

Mais, je pense que tu pourras trouver ton bonheur sur des sites de ventes, eBay, etc...

Et... qu'est-ce qui te plaît dans le manga ?

Le prix des manga a augmenté de manière général ces dernières années de toute façon.

Le Gantz 22 n'est toujours pas sorti de toute façon il me semble ?!

Stork a écrit:

Pour revenir sur Gantz, c'est vrai que le prix est vraiment élevé, malheureusement... Ca devient de plus au plus, quel désespoir.

Mais, je pense que tu pourras trouver ton bonheur sur des sites de ventes, eBay, etc...

Et... qu'est-ce qui te plaît dans le manga ?

J'ai déjà regardé sur ebay, price ou sur des petites annonces... Mais pour être honnête, je n'ai pas envie de dépenser 80-90 euros d'un coup juste pour un manga. Et comme je fais pas mal de braderies, je me dis que je tomberai peut-être dessus un jour (je suis bien tombé sur des TRC à 1.5 euros, alors pourquoi pas du Gantz un jour ?)
Les prix des mangas ont augmenté, c'est sur. D'ailleurs, les Kana viennent aussi d'augmenter. Même si je ne lis que Death Note chez eux, ça me fait quand même chier.

Sinon, je ne sais pas comment comprendre ta question : qu'est-ce qui me plait dans le manga en général (autrement dit mes gouts), ou qu'est-ce qui me plait dans Gantz ?

Je vois...

Bientôt, on devra acheter nos mangas au même prix qu'une encyclopédie, ô désespoir...

Je réitère ma question, je disais par, qu'est-ce que tu aimes dans le manga, qu'est-ce qui fait que tu apprécies Gantz, plus clairement, je ne parlais pas des mangas en général.

Vaste question... ;-)

Déjà, j'accroche sur l'histoire : des personnes mortes un peu partout reviennent à la vie dans un appart' où se trouve une boule noire (Gantz) et ont comme mission de tuer des extraterrestre sur terre pour gagner des points. C'est un peu simpliste de résumer l'histoire comme ça, mais il y a tellement de choses à dire...
Ensuite, l'ambiance sombre, adulte (les sujets sont abordés sans tabous), violente et mystérieuse est prenante. J'aime aussi le fait que les héros peuvent mourir (définitivement) à tout moment.
Les personnages sont pas mal non plus (j'adore le sniper dans la mission des statues bouddhistes).
Et surtout, je suis branché science-fiction / fantastique, et je trouve que l'univers de Gantz parait "réaliste" (déjà, il se place dans notre société, avec tous ses défauts).
Bref, pour ce que j'en ai vu et lu, je trouve que c'est une superbe œuvre. Comme je l'ai déjà dit, seul le prix me rebute un peu pour le moment (et aussi le fait que la série soit encore en cours, et qu'on ne sache pas combien de tomes il y aura).

Et la phrase de Gantz est magnifique : "votre misérable vie est terminée, ce que vous ferez dans la suivante ne regarde que moi"

Car telle est ma logique.

Oui, c'est vraiment un manga sensationnel, j'ai rarement eu l'occasion d'en lire des comme ça car tout comme toi, j'aime les mangas qui se fixent à notre société et il faut dire malgré le fait montre le côté sombre du Japon et tout ce qui suit, cela reste quand même bien vrai dans l'ensemble, c'est ce qui le rend réaliste selon moi.

Le Tome 22 n'est pas encore sortis, je crois qu'il ne pas tarder.

Je crois que chacun içi, habitué à l'univers de la japanime et du manga, à déjà fait son tour d'horizon entre les oeuvres les plus réjouissantes et divertissante, et d'autres plus dérangeantes et déprimantes.

Le structure de l'industrie de l'anime et du manga est axé sur la notion de genre et de cible: tranche d'âge, sexe, centre d'interet, culture, etc.
Les santiers d'une oeuvre sont très balisés et beaucoup de bonnes oeuvres se vouent à l'expertise ou le paroxysme d'un genre ou d'une manne.
De ce point de vue, que je tient actuellment, je pense que l'anime et le manga multi-genre est donc un exercice peu courant et difficile.

Quand je dit multi-genre, je ne dit pas réunir tout les trucs cool possible et imaginable, ce qui serait du "fan-service", qui est un genre en lui-même (Mai-Hime/Otome ou kannaduki no miko par exemple, c'est un gros tas de trucs cool et stéréotypé pour une audience fastoche: ninja, boule de feu, gros nichon,loli, lesbienne, lycée, organisation secrete,robot géant, animaux bionique parlant, poulpe hentaï).
J'entend là un anime référentiel qui aborde dans une thématique scénaristique un ensemble de code inhérent à un genre, en gardant une identité propre d'œuvre à part entière.

Par exemple, vous voyez un anime qui regroupe à la fois fan-service, science-fiction, paranormal, délire, tranche de vie, suspens, extravagance et démonstration artistique et technique fabuleuse, dans un mélange alchimique équilibré et dosé à la goutte prêt, sans être indigeste et avec une vrai identité?
Si vous êtes l'un des fervents adorateurs de la "Déesse" qui provoqua une vague hype énorme sur le web anime, vous savez de quoi je parle. Sinon, le sujet sera prochainement évoqué.




Pensez un seul instant, à un anime qui veut vous introduire dans une couverture de tendresse, de bonne humeur.
Pour cela il dispose de plusieurs atout:
-Un contexte sympa: un jolie petit village campagnard bien rustique, dans les années 83, avec jeu en plein air, de société, pique-nique et chasse au trésors. Des habitants souriants, un atmosphère tranquille, de oiseau qui gazouillent...bien.
-De personnage conçu depuis la nuit des temps des animes pour être aimé: un déluré accro aux choses mignonnes, une ainée responsable et enthousiaste, une petite fille chipie mais astucieuse, et son amie calme et discret. Elle sont toutes plus mignonnes les unes que les autres, et ils entourent un mec qui vient d'arriver, un gars bien, gentil, drôle, volontaire. ça ressemble à du harem façon Love Hina et ce n'est pas faux.
le chara-design est même très classique ou même convenu, avec ces cheveux bleu et vert et ses grands yeux expressif., et encore d'autres poncifs.
-Un humour plus ou moins bon enfant: des mimiques exagérés, des répliques entre personnage qui se dispute gentiment, des quiproquos vite oublié, quelques fétiches récurrents dans les animes.



Vous êtes à présent bien réconforte dans votre couverture cousue en grosses mais douce ficelle. Vous avez dormis plusieurs fois dans ce type de literie, et vous vous demandez si vous en aurez pas un peu marre, mais pourquoi pas.



Puis ensuite, vous entrapercevez un intrus qui essaye de s'introduire dans votre chambre. dans l'anime, c'est un meurtre sauvage, celui d'un homme battu à mort et coupé en 6, passé il y a presque 5 ans, lors de festival annuel du village au nom de leur Dieu local.



L'intrus s'approche et vous hurle dessus avec une méchanceté inouïe! Il vous violente, vous terrorise, vous fais souffrir, vous pousse à bout.
Car ce qui suit, c'est l'horreur, la suspicion, la paranoïa, la terreur, la peur, l'effroi, la souffrance sympathiques, le désespoir, l'incompréhension, la trahison, la déception, le suspens insoutenable, les ténèbres, la confusion.

On vous retire de votre literie violemment. Vous avez aperçue en 4 épisodes le bien et le mal en anime. Mais ça ne suffit pas, car il faut tout recommencer. Et les éléments seront différents.

Citation :

L'histoire se déroule en 1983, dans un petit village du nom de Hanamizawa. Maebara Keiichi, un jeune garçon, vient de déménager et il doit intégrer la seule école du coin, où tous les âges se croisent dans une seule et même classe... Rapidement, il va se faire de nouvelles amies: Rena, Satoko, Mion, et Rika. Keiichi va également apprendre l'effrayante histoire de Hanamizawa, une histoire d'horribles meurtres liés plus ou moins au projet de barrage dans le village. Malheureusement pour lui, il semblerait que ses nouvelles amies cachent elles-même un très lourd secret à ce sujet...

Je signale que Higurashi est à la base un doujin-game (jeu vidéo amateur fait par des fans d'anime,manga et JV [geek]), de la catégorie des digital-comics, soit une bande-dessiné interactive, penchant vidéoludique du "livre dont vous êtes le héros".
Il s'agit d'une œuvre qui au départ à les allures d'un jeu de comédie romantique mais qui vire tout de suite au cauchemar du film d'horreur, toutes méthodes confondues, avec son lot de sang, de souffrance, de tristesse, et de psycho.


Vous allez vivre à la fois de moments réjouissant puis effroyable, puis terrifiant et enfin insontenable, dans une intrigue comliqué grace à un schéma narratif efficace prouvé par le film "un jour sans fin": 26 épisodes divisées en 6 arcs qui reprend les mêmes jours, lieux et personnages mais en changeant les points de vues, les rencontres et certains évènements, et revelant des ellipses. On se rapproche du systeme de "choix pour aboutir une fin" (bad/good/true) des jeu d'aventure/digital comics et on prend le temps d'introduire l'intrigue, l'ambiance, les personnages, leurs personnalités, l'historique, et révéle de nouvelles informations qui peuvent créer une autre zone d'ombre.

Mais de réunir autant d'ingrédient avec brio, Higurashi apporte quand même des valeurs de redonne espoir parmi toutes ces horreurs,comme l'amitié, la confiance en l'autre, le pardon, la rédemption.
Ils vous arrivera d'être émues, et les personnages vous sembleront des plus attachants, vous en arriverez à être compatissant, même ému.Il se peut que vous pleureriez à un moment. Et autant de capacité à véhiculer de telles émotions et sentiments, ça donne envie de les vivre pleinement et les assumer.

C'est parce qu'il réunis plusieurs genres contradictoire avec brio en respectant et jouant avec force sur chaque aspect, parce qu'il bien conçu et efficace, parce qu'il honnête esthétiquement, et parce qu'il à une puissance, un charme qui incite à l'empathie et qu'il véhicule tellement d'émotion diverse dans le domaine du bien et du mal, parce qu'il est à la fois anime jouissif et pensif, parce que j'en suis venue à avoir eu l'impression d'avoir partager tellement de chose, que je clame haut et fort que Higurashi no Naku Koroni est l'un des meilleurs animes de l'ancienne saison 2005-2006(avec l'autre anime dont je vous parlerais bientôt) et l'est encore depuis.

Je vous conseille vivement de l'essayer, que ce soit sur daylimotion(juste pour ce faire une idée, par voir l'intégrale de la série) ou (de préférence) en achetant les dvd chez l'audacieux (et pas cher) nouvel éditeur Anima.

Dorénavant, soyez sur que vous ne dormirez plus tranquillement la nuit avant d'en avoir fini.

Bravo... bravo... Tu as fais un résumé très preneur, très complet, qui m'a donné envie de me pencher sur ce fameux animé, voyons voir si ça vaut le coup de s'y intéresser... hé hé.

J'aurai juste une critique : je trouve ta présentation un peu fouillie, notamment à cause des images disséminées un peu partout. Il vaudrait peut-être mieux les mettre en miniatures et les regrouper à la fin du message.


Sinon, pour ce que j'en ai vu, Higurashi n'a pas l'air mal. Mais tu es sur pour le coffret à 40 euros ?
Lors des conventions, ils proposent les 6 volumes + l'artbox pour 70 euros (et c'est mis sur leur site), mais 40 euros, ça me fait vraiment pas cher, compte tenu que les unitaires étaient vendus 15 euros, et que le dernier volume avec l'artbox était à 25 euros environ. Je pense que tu as du faire une erreur dans le prix....

Zut, je me suis trompé. J'aurais enlevé ça. En fait, c'était juste un rponostic, car Anima estime que quand il vend des DVD à prix unitaire, c'est pas pour faire ensuite un coffret qui coûte moins cher que tout les dvd ensemble. C'est pourquoi il ne sortiront jamais de coffrets intégral sur une série à l'unitaire mais un art-box avec le dernier DVD.
Après, on va se retrouver avec des coffrets comme Rahxephon (cool au demeurant) qui compte 7 DVD et qui s'avère plus économique que d'acheter les DVD à l'unité, ce que Dybex avait proposé avant. Ceux qui ls ont pris à l'unité se sont donc fait avoir quand ils ont vus qu'un coffret allait sortir.

Anima préfère sortir une intégrale quand il s'agit d'OAV ou de série courtes. Il n'y aura pas d'intégrale Higurashi. Désolé pour les faux espoirs :(

C'est bien ce qu'il me semblait... Anima avait dit qu'il n'y aurait pas de réédition de ses titres en coffret. Faut dire aussi que les unitaires proposent déjà la VO/VF + des bonus, et qu'il y a un artbox.
Par contre, il y aura un pack regroupant tous les volumes + l'artbox (on peut donc considérer que c'est une intégrale ;) ), pour un prix moindre que l'achat à l'unitaire.
Si ça vous intéresse, je vous conseille de surveiller le site d'anima début juillet. Pendant Japan-Expo, la VPC de l'éditeur proposera ses titres au même prix qu'au salon, et il peut y avoir des bonnes affaires (surtout qu'ils sont très compétents que les frais de port sont à 1 euro). C'est d'ailleurs le seul éditeur à faire ça il me semble.

En ce qui concerne les intégrales, Anima ne les fait comme tu le dis que lorsque qu'il s'agit d'une série courte. Mais elles ne seront qu'en VOST. Par exemple, il y aura (l'excellent) I My me strawberry eggs et Dual Parallel Aventure, pour 20 euros, et aussi The third (en 2 coffrets).
De toute façon, l'achat unitaire est toujours plus coûteux, car souvent, des intégrales (ou des packs regroupant les unitaires) sortent après (le dernier exemple est GITS SAC). Tout dépend si on arrive à être patient ou pas (ou si on arrive à avoir les unitaires à bon prix)

Bon, je vais vous parler un peu d'un des premiers animes que j'ai vu, et qui m'a scotché (malgré une fin un peu rapide) : Blue Gender.

Fiche technique :
Public : 14+ (ou 16+, je me souviens pas)
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : Série TV
Genre : Science-Fiction
Durée : 26 * 24 minutes
Année de prod. : 1999
Produit par : AIC

Histoire :
2009 : Yûji Kaidô est atteint d’une maladie incurable. Il remet son destin aux mains de la science et de l’avenir, dans l’espoir que le futur lui apportera un remède, et accepte d’être cryogénisé.
2031 : Des soldats évacuent une capsule dans un long couloir. Yûji se réveille tout à coup et découvre avec horreur des humains réduits en bouillie par une énorme créature ressemblant à un insecte. Il est sauvé in extremis par un robot piloté par une jeune femme, nommée Marlene Angel. Celle-ci lui explique qu’ils sont en 2031 et que des créatures appelées Blue ont envahi la Terre, chassant les humains vers l’espace, sur une station nommée symboliquement "Second Earth" Yûji ne reconnaît plus rien du monde qu’il avait connu...
Que va devenir Yûji, quel rôle va-t-il jouer, que sont les Blues, ... ?

Avis :
J'ai découvert cette série un peu par hasard, et ce fut une excellente surprise : tous les ingrédients d'un animé culte sont réunis. Prenez Starship Troopers, Abyss, Alien, et Patlabor (pour les méchas) entre autres, et mélangez le tout : vous obtiendrez Blue Gender.
Le suspense est bien dosé, et chaque épisode dévoile un petite partie de l'intrigue. Ce n'est qu'à deux épisodes de la fin que vous comprendrez le pourquoi du comment...
De même, la psychologie des personnages est bien exploitée et sert particulièrement bien le scénario. Personnellement, le meilleur personnage reste Marlène Angel : son évolution est la plus remarquable.
En plus la VF est de très bonne qualité, et ne gâche rien du tout (même si le puristes purs et durs préfèreront la VOSTF)

Mais ATTENTION : cette série n'est pas à mettre devant tous les yeux. En effet, elle est très violente (on assiste à des scènes dures et violentes, et des personnages sont fauchés par la mort sans que l’on s’y attende. Le sang gicle et on voit les organes), crue (les humains ayant migré dans l’espace ont une morale bien différente des populations ayant vécu sur Terre : les relations sexuelles sont parfois semblables à celles des animaux et les plans ne sont pas toujours avares en détail pour une série tv), sombre, et pessimiste.
En outre, certains moment sont riches en émotion (j'en connais une qui a versé une larme en voyant la fin ^^).

Les seuls points négatifs :
- La fin est un peu trop expéditive : un épisode supplémentaire n'aurait pas fait de mal
- La station "Seconde Terre" n'est pas belle (enfin c'est juste une question de gout mdr)
- C'est fou le nombre de fois que les héros prononcent leur prénom respectif

Conclusion :
Je n'en dis pas plus, car je n'aimerai pas vous gâcher la surprise si jamais vous décidez de voir cette série.
Si vous aimez l'action, la violence, les méchas (ressemblant plus à des grosses armures), l'amour, la réflexion,etc..., Blue Gender est une série faite pour vous....

Voici d'ailleurs un petit amv afin que vous puissiez juger de la série (il est composé uniquement de scènes tirées des 4-5 premiers épisodes) : AMV Blue Gender (clic droit, enregistrer sous...)

DVD :
A noter qu'il existe 3 coffrets de cette série :
- 1 coffret 5 DVD comportant l'intégrale de la série en VOSTF
- 1 coffret 5 DVD comportant l'intégrale de la série en VF
- 1 coffret collector 7 DVD comportant l'intégrale de la série en VF/VOSTF (les génériques sont aussi en français et sont aussi bien que ceux en VO) ainsi que de nombreux bonus, et le film "Blue Gender : The Warrior" en VOSTF (qui est nul, surtout quand on a vu la série... Mais bon, c'est toujours bien de le posséder)

A mon tour :

Now and Then, Here and There - L'autre monde



Shu est un jeune kendoka. Alors qu'il vient de perdre lamentablement un match devant celle qu'il aime, il aperçoit sur une cheminée d'usine une jeune fille. Il monte alors sur une cheminée voisine et tandis qu'il « discute » (le dialogue est à sens unique car la demoiselle semble être muette), deux dragons mécaniques apparaissent et tente d'enlever la jeune fille, prénommée Lala Ru. N'écoutant que son courage, Shu, armé de son sabre en bambou, vole à son secours. Il est alors transporté dans un monde parallèle. Il atterrit dans une tour gigantesque, dirigée par un tyran fou et sanguinaire. Il y apprend que sur ce monde, l'eau est une denrée rare et que Lala Ru, à l'aide du pendentif qu'elle lui avait confié (et qu'il a égaré) peut la contrôler. Il fait connaissance avec cet univers hostile, où les enfants sont tous des soldats car les adultes sont presque tous morts.
La découverte de ce monde, avec ses règles de survie, sa guerre incessante, les massacres et les atrocités qui en découlent va donc être la première épreuve que devra traverser Shu.

Dans ce monde, les psychopathes dirigent des armées d'enfant conditionnés, déciment les populations et pillent tout ce qui est à portée de fusil. Dans ce monde, les femmes n'ont pas de place, pas plus que les faibles. Dans ce monde, les lois se résument à celle du plus fort et à la loi martiale. Dans ce monde, la joie n'existe pas.

L'univers de L'autre Monde est pour beaucoup dans l'intérêt de cette série. Et son coté sombre est souligné par les magnifiques musiques de Iwasaki Taku (Kenshin, Read Or Die). Mélancoliques, tristes, elles font plus que souligner les scènes : elles nous immergent dans ce monde glauque et terrifiant.