La Relique du Désert

Garde : "Mais! Ou est passée mon épée!?"
TCHAC
Isabel : "Dans ton estomac, je crois!"


Cela faisait bien une vingtaine d'ennemis que l'équipage de l'Alliance venait d'envoyer de vie a trépas, et Isabel impresionnait la galerie a elle seule avec son nouveau pouvoir : une simple parade pour pouvoir toucher la lame de son adversaire, la faire disparaître et la faire réapparaître pour plus tard dans sa main, et dans l'estomac de son ennemi. Cela faisait bien une petite dizaine de sabres qu'elle avait chipé de la sorte, et les ennemis étaient peu enclins a voir leurs armes disparaître de la sorte, c'est pourquoi certains commencaient a vouloir se rabattre sur les autres, mais les coups de latte et de poing de Renji, les coups a répétition de Gerro et les pourfendages de Drathe n'étaient guère encourageants. Et ceux qui avaient des armes a feu hésitaient a appuyer sur la gâchette de peur de toucher un camarade ou une oeuvre d'art, ce qui leur vaudrait une colossale engueulade, voire bien pire. Quelques uns des ouvriers possèrent la bravoure jusqu'a tenter de résister avec des amres improvisées, mais ils renoncèrent bien vite a se battre en voyant la plâtrée que les gardes se prenaient.
Cinq grosses minutes plus tard, les ouvriers étaient repliés dans un coin, vingt sept gardes mangeaient les pissenlits par la racine et Isabel avait récupéré deux douzaines d'épées et autant de pistolets. Ca pourrait toujours servir pour plus tard, même si pour le moment...


Isabel : "OK, on va faire simple : ou sont vos boss? Et t'as une poignée de secondes pour répondre!"
Ouvrier : "Je vais vous montrer, mais pitié, ne vous énervez pas!!"


Une fois la prise d'Isabel desserrée, l'ouvrier partit en quatrième vitesse ouvrir une porte d'acier renforcé au fond du hangar. Derrière cette porte, un escalier tournant peu éclairé descendait dans les profondeurs de la terre... Rassurant trois secondes, mais Esther et les bad guys étaient la-dessous a n'en pas douter. Isabel descendit la première tout en jouant avec les armes volées dans sa dimension... Nul doute qu'elle brûlait d'envie de leur refaire le portrait.

Passant devant le pépé aveugle, Renji sentit l'aura étrange qu'il dégageait... le plus bizarre était qu'il parvienne à discerner si précisément les auras des personnes qui l'entouraient désormais, il en vint à se demander si cela n'était pas lié à un trouble neurologique ou quelque chose du genre ou si il avait simplement développé une toute nouvelle capacité. Soit, il ne tint pas compte de cette impression à la vue du vieillard et s'imposa devant l'imposante porte qui faisait face à l'équipe. Dans un geste brusque, le boxeur fit claquer son poing droit bandé partiellement dans la paume de sa main gauche dans le même état, fixant dans un regard exprimant une volonté de fer leur seul obstacle.
Prenant une grande inspiration, Renji se pencha en arrière, son bras droit suivant l'inclinaison de son corps, il se pencha alors à l'opposé subitement pour détendre en un même temps son bras rigide, son poing percuta la porte qui vola et bondit de ses gonds sans mal sous la force du guerrier.

< SCRACK >

Elle siégeait désormais plusieurs mètres à l'intérieur, face à une panoplie d'hommes affolés par cette intrusion imprévisible.

" Yosh... y'a du monde on dirait... " dit-il en fixant toute la compagnie qui avait cessée toute activité devant l'irruption de la troupe.

Ainsi furent lancés les hostilités, en premier par Isabel, c'était son tempérament donc cela n'étonna personne, suivie de près par son amoureux toujours aussi performant au sabre, tandis que Renji avançait en ligne droite soutenu par l'incroyable dextérité de Gallion, se frayant un chemin clair et net dans la foulée d'ennemis. Le lutteur marchait tranquillement, sans se presser, ne se souciant pas de l'armement de son opposant, il abattait quiconque s'opposait à lui. Enfin, disons simplement que ses poings ne semblaient pas bouger, alors que son regard avait disparu dans la pénombre, les gardes semblaient voler sous la force d'une puissance invisible et dévastatrice. En effet, Renji ne faisait que donner un coup de poing rapide, jab, crochet ou uppercut, au premier malade qui tentait de l'approcher avec ou sans sabre, son bras ne semblait bouger mais la vitesse effarante du coup ne laissait pas la chance aux ennemis de voir quoi que ce soit, faisant planer une incompréhension totale, synonyme d'une terreur grandissante dans la foulée. Le guerrier ne se préoccupait pas de l'ampleur de ses coups ni de la force qu'il y mettait, ainsi il décrochait facilement des mâchoires et brisait des os à la pelle en envoyant valdinguer plusieurs mètres à la ronde ses malfrats qui percutaient tout et n'importe quoi, même les oeuvres d'art soigneusement entreposées. En quelques secondes, un vacarme assourdissant s'était installé dans le hangar qui se vidait de vie petit à petit.
Un adversaire s'opposa alors à Renji, il semblait être le chef de chantier, bourru, barbu, les yeux vifs et une hache dans ses mains, tel un bourreau il s'interposa dans la trajectoire du boxeur qui ne semblait pas faire attention à lui, pas le moins du monde même.

Chef de chantier : " Infâme vermine ! Tu vas payer pour avoir démolis mes hommes, en plus tu te permets de détruite toutes mes précieuses cargaisons, meurs ! Da ha haa ! "

Un coup de hache violent, Renji ne bougea pas d'un pas, il esquiva simplement et profita du recul de son opposant pour exploser sa sale face et son attirail en un même temps.

< Sbam >

Ce fut le bruit que fit le poing de Renji collé contre le plat de la hache, le chef avait eu chaud et il ne tarda pas à s'en vanter, démontrant toute sa force dans cette épreuve de puissance, enfin c'est ce qu'il voulut faire, il n'en eut malheureusement pas le temps. L'acier se craquela bout à bout, puis le poing du boxeur passa outre l'arme pour poursuivre sa route et s'encastrer dans le visage du chef qui décolla en tournant sur lui-même, s'écrasant sur plusieurs statues derrière lui. La percée poursuivit, la panique générale s'était installée. Il ne fallut pas longtemps pour qu'Isabel fasse cracher aux employés la cachette souterraine qui les mènerait à leurs ennemis respectifs et par conséquent, aux otages. Le regard de Renji était terriblement dur, tourné vers les obscurités d'une mort incertaine, il talonna la Miss de l'équipe sans mot-dire, silencieux, il la suivit et sentit la suite des événements, quatre chemins, un pour chacun d'entre eux, au bout leur adversaire... tout était prémédité depuis le début et IL le savait, lui, il l'avait informé après l'avoir battu. Tout ceci finirait mal, il le savait, mais il ne put s'empêcher de poursuivre.

Gallion avait du jouer des coudes pour mettre à mal cette assemblée d'ennemis. Coupant, cisaillant, percutant, frappant, il avait frayé un passage parmis un mur de chair.
Et pourtant il n'avait pas eut affaire à des amateurs, mais à ce niveau, il faut plus qu'une heure d'entrainement tout les 22 du mois pour s'en sortir vivant.
Seulement ce ne fut pas là son effort le plus intense.

Il avait du faire appel à tout son sang froid et à tout son calme pour ne pas montrer à Isabel son dégout quand elle leur apprit qu'elle faisait maintenant partit des "possédés", ses êtres qui changent les règles à leurs avantages, et qui transforment les combats loyaux en démonstrations stupides.
Inutile de préciser qu' après cela, le corsaire garderait un oeil sur la marine.

Il avança jusqu'à la hauteur d'Isabelle quand elle disparut derrière la porte d'acier, descendant dans les profondeurs de la terre. Gallion suivit à son tour.

Les gardes n'avaient pas fait long feu. On sentait bien un petit entraînement chez eux, mais face à la fureur des quatres intrus qui étaient entrés, elle ne servit à rien du tout! Démontrant ses nouveaux pouvoir, Isabel tailladait partout, se créant un stock d'armes qui aurait put remplir la cale d'un navire. Pour Renji, Artemis ressentait une noirceur au fond de lui qui semblait le tenaillait. Autrefois, un combat à mort l'aurait amusé. Aujourd'hui, il sebattait pour une tout autre raison et même si il était toujours aussi impressionant, on sentait une hésitation. Gallion respirait l'efficacité, la technique et la maîtrise de soit. Tous ses coups étaient mortels et chaque geste visait un but précis.

Mais tout ça, Artemis le remarqua à peine tant son esprit était concentré vers son but. Esther était quelque part, et ses types cherchaient à l'empêcher de la retrouver. Une seule solution. Les battres et continuer à avancer.

Une fois ceci fait, Isabel réussit à faire parler un ouvrier qui leur indiqua le chemin qui plongea tout droit vers l'enfer dirait-on. Mais même l'enfer n'aurait fait peur à aucun d'eux aujourd-hui. Ni une, ni deux, ils s'élancèrent dans l'escalier tournoyant. Finalement, ils arrivèrent bientôt à des corridors qui ressemblait à des ruines. Et le chemin se sépara en quatres. Sans un mot, chacun choisi un chemin. Sachant très bien ce qui se trouvait au bout de chacun d'entre eux.

---------------------

Le chasseur de priem marchait depuis cinq minutes à peine. Il avait tourné plusieurs fois et avait reconu le symbole des ruines de Jandora sur les murs. Il avait continué à descendre. Peut être de 30 ou 40m. Une misérable porte en bois devant lui renfermait certainement sa destination. Après l'avoir brisé, il se retrouva dans un immnense hangar sous le hangar. Du matériel de fouille et des caisses en bois était disposé ça et là. Le plafond était soutenu par trois pilier en bois dur.

??? : "Ainsi tu as survécu? Je suiss impressionner!"
Artemis : "Chidori pas vrai? Montre-toi que je t'explose la gueule!"
Chidori : "Oh! Ce n'est pas des manières! Il faut apprendre à parler aux femmes petit garçon! Tu pourrais..."

Une flèche perça la cuisse d'Artemis. U8n étrange fourmilement monta de la belssure.

Chidori : "...en mourir."
Artemis : "Ce n'est pas une misérable flèche qui..."
Chidori : "Oh! Mais ce n'est pas une simple flèche! Celle-ci est enduite de venin de scorpion royale. Une espèce typique d'Alabasta. Tu vas mourir très bientôt!"

Le chasseur de rpiem s'agenouilla, en proie visiblement à des douleurs à l'estomac.

Chidori : "D'abord l'estomac, puis les poumons, le cerveau, et enfin... le coeur."

Sûr de sa victoire, elle s'était avançer devant le chasseur de prime. Celui-ci se releva soudainemtn et l'attrappa à la gorge.

Artemis : "Surprise!! Tu pouvais pas prévoir que l'on a croisé un de ses scorpions sur la route et que Zach savait préparé un antidite, ni qu'il nous en donnerais un flacon à chacun! Ton poison est totalement innéficace."

Et d'un coup de poing violent, il l'envoya valser dans des caisses qui se brisèrent sous le choc.

Et ce n'était que le début de sa colère.

Isabel : "Au long loin du long couloir
cake batie aux anneaux de vitres
et rail lissé d'entre-deux portes closes
La ligne d'un iris ceinture-de-feux
le tien
irradie le tapis rouge où mes pas
tentent d'inscrire mon ch'min.
...
Ce poème est toujours aussi nul depuis 15 ans. Ah, et puis y a pas de sortie a ce tunnel de mer*e!!"


Le tunnel d'Isabel semblait interminable. Cela faisait au moins un kilomètre sous terre qu'elle parcourait, et rien de rien a part une torche blafarde et une descente en colimaçon qui semblait ne jamais finir. Et de temps en temps, une représentation grandeur nature du symbole des ruines de Jandora. Mais cela n'empêchait pas Isabel de se faire royalement suer, vérifiant de temps a autre l'inventaire de son fruit. Deux grosses douzaines de pistolets chargés et a peu près autant de sabres. De quoi mener une bonne bataille et se faire désarmer sans danger, sauf si le type en face avait du granit marin. Mais bon, ça irait.
Enfin, après avoir ressassé le poème ridicule et donné un nom a chaque arme de son arsenal, Isabel sentit le sol redevenir plat et arrêter de s'enfoncer dans les entrailles de la terre. Par contre, le couloir s'agrandissait et devenait de plus en plus éclairé. C'était déja moins bon signe, surtout qu'on entendait des coups sourds retentir au fond. Un homme se tenait devant une grande porte de pierre brune et plaquait ses mains a divers endroits de la porte. Chaque fois que sa paume touchait la pierre, une explosion semblable a un coup de fusil retentissait contre la pierre sombre.
Isabel ne mit pas longtemps a comprendre qu'il s'agissait de Magnus. Dommage qu'il se soit retourné, car une balle dans la tête aurait résolu le problème. Pas de problème, a cette distance, même si Isabel était une tireuse médiocre, elle pourrait lui coller une balle.


Magnus : "OK, sal*perie de porte, on va passer a l'explosif! Je re... VOUS!?"
Isabel : "Toi!"
Magnus : "Le vieux avait donc raison quand il disait que vous étiez la. Toujours aussi gâtée par la nature, a ce que je vois. Dommage sur seuls les nécrovores auront l'occasion de caresser ces opulentes courbes. Désolé, mais cette fois-ci, vous ne vous en sortirez pas vivante."
Isabel : "Flash info : tu est loin et j'ai un pistolet, moi! Alors tu..."
BOUM
Isabel : "... J'AVAIS un pistolet, en tout cas. Mais nom de... Mais comment t'as fait ca?!"
Magnus : "Je peux faire éclater tout ce qui est a base de poudre a canon dans un rayon de cent mètres. Et sans que cela ne me fasse la moindre égratinure!"
Isabel : "Hébah, on va utiliser la bonne vieille escrime!"

Chacun emprunta son chemin, sans discuter, tous avaient une idée différente en tête mais pratiquement la même expression sur leur visage.

Renji de son côté resta le seul à ne pas prendre sa voie directement, il s'arrêta au seuil du tunnel et fixa ses trois compagnons descendre et s'engouffrer dans l'obscurité. C'était peut-être la dernière fois qu'il les voyait, dans cette éventualité, il aurait voulus leur dire quelque chose, leur avouer qu'il avait apprécié le voyage en leur compagnie... mais ils étaient trop loin maintenant. Le guerrier baissa simplement les yeux et fixa les marches de son destin qui sombraient dans les ténèbres. Son regard n'était plus celui de l'homme combatif et surexcité mais celui d'un homme inquiet et calme. Prenant une énième inspiration, il ferma les yeux et entama sa descente, lentement mais sûrement.

Chacun de ses pas résonnait dans l'escalier de pierre antique, poussiéreux et étroit. À chaque marche, il avait l'impression d'entrevoir dans la pénombre le visage qui le hantait, camouflé mais sordide. L'anxiété le rongeait.

Au bout de trois minutes environ, il arriva dans une énorme salle dont il ne voyait pas le plafond. Elle était vide, carré, les murs étaient recouverts du symbole des ruines du Temple de Jandora, il ne fallut pas longtemps à Renji pour comprendre que son adversaire n'était pas loin, pourtant il n'était pas là, du moins pour le moment.
En face, une grande fente siégeait à même la pierre brune, menant certainement vers un autre endroit, une aura particulière se dégageait de cette place où régnait l'inconnu, de plus l'éclairage faible - uniquement constitué de torches flamboyantes - ne rendait pas l'atmosphère saine. Le lutteur avait l'impression de se retrouver dans une vieille crypte.
Soudainement, une masse se dessina à travers l'obscurité, méconnaissable parmi tant d'autre tant elle était imposante. Nul doute, il s'agissait de l'homme qui l'avait battu à deux reprises lors de l'attaque du campement. Après quelques pas, le mastodonte se présenta silencieusement face à son opposant qui ne fixait plus avec de la peur ce guerrier-là, il semblait serein. Un bruit fit sursauter Renji cependant, un effritement sourd et grinçant provenant derrière lui, un piège ? Pas besoin de se retourner, il remarqua que la porte derrière son adversaire se fermait du haut vers le bas, c'était véritablement un piège, désormais il n'y avait ni issue ni échappatoire. Le combattant fixa de ses yeux pleins de courage son rival, attendant que celui-ci dise quelque chose ou lance l'offensive.

Yammy :" Eh bien, Gringo, je suis surpris de te voir encore en vie après tout ce que tu t'es pris, Ja ha ha ha ! Tu mérites de connaître mon nom, je m'appelle Yammy, guerrier de la tribu disparue des Olosaï ! Et toi, quel est ton nom, Gringo ? "

Écoutant avec attention la voix grave et vraie de Yammy, il ferma les yeux une nouvelle fois lorsqu'il les ouvrit, il adopta une position de combat qu'il n'avait pas utilisé depuis des années, un enseignement interdit par son Maître qu'il avait continué à façonner de sorte à en faire un art aussi puissant que dangereux. En garde, il répondit avec une voix tout aussi forte et imposante à son adversaire.

" C'est Renji... Muguruma Renji. "

Yammy laissa échapper un sorte de petit gémissement amusé entre ses dents dans un soubresaut, dévisageant de haut en bas son propre opposant qui avait gagné en assurance en à peine une heure et qui semblait déjà rétablis de ses blessures. Il semblait...

Le pas hésitant, gallion avait choisit son chemin. Les murs étaient brutes, solides, faits dans une intention de protéger, plutôt que pour le simple attrait de la beauté. Le chemin serpentait dans les profondeurs de la terre, rien à voir avec l’architecture cubique traditionnelle d’Alabasta, les fondations de cet « entrepôt » étaient bien plus vieilles.
Quatre combattants, quatre portes, la coïncidence était trop forte pour être crédible. Une prédiction ? peut être ! le capitaine corsaire avait déjà entendu des rumeurs sur l’historique de ce royaume, dont l’ancienne religion était basé sur des prédictions farfelus. Quatre combattants dans l’ombre…cela lui disait quelque chose.
A mesure qu’il avançait, gallion ressentait le sol vibrer de plus en plus fort. Bientôt, il entendit des martèlements et des percussions dont le rythme s’intensifiait.
Au bout d’un interminable parcours, le capitaine Drathe pénétra dans une véritable arène : cent hommes se tenaient en hauteur, de chaque coté de la salle, une pique à la main et tapant violemment le sol avec. En face, un homme, capuchon dressé sur la tête, se tenait face à Gallion. D’un simple mouvement de bras, les deux cents spectateurs arrêtèrent de frapper le sol, et un silence de mort s’établit.
Le corsaire fixait son adversaire, essayant de reconnaître dans ses gestes son ancien lieutenant.

( ???) « Le décor vous plaît j’espère, colonel ! »

« Dois-je tuer tous ses hommes ? »

( ???) « Non, ils ne sont là que pour le spectacle, ils n’interviendrons pas. »

« Alors, il est l’heure pour nous de régler nos comptes, Cégal ! »

L’homme encapuchonné fixa un arrêt. Il leva le bras devant son visage, comme s’il contemplait sa main. Il semblait réfléchir à ce que venait de dire le corsaire.

( ???) « Evidemment…j’aurais du me douter… »

Il posa les main sur sa capuche et le jeta en arrière, découvrant ainsi son visage jeune, dure, taillé dans la roche. Ses cheveux blonds bouclés retombaient sur ses joues, et ses yeux bleus fixaient son adversaire.

« Jim ! »

Gallion s’était trompé. A aucun moment il n’avait pensé à Jim, le jeune marmot qui lui avait servit de garçon de corvées durant son unique mission de marine. A l’inverse de Cégal, qui était un marine expérimenté et incroyablement habile l’épée en main, Jim était le garçon timide, maladroit et intimidé par les autres soldats. Gallion se souvint de quelques soirées où il avait essayé d’inculquer à ce jeune esprit les rudiments les plus simples du maniement de l’épée, mais les résultats avaient été en dessous des espérances du moins exigeant des maîtres d’arme.

(Jim) « Moi aussi je suis heureux de vous voir mon colonel ! »

« C’est impossible, tu es mort ! »

(Jim) « Vous vous rendez compte à quel point cette phrase perd tout intérêt dans un tel contexte ? Je suis vivant ! », ses derniers mots avaient été prononcés avec force, « et je ne suis plus le simple matelot que vous avez connu autrefois ! »

En effet. Comment ce jeune maladroit avait-il pu devenir aussi bon la rapière à la main ? Et aussi rapide ?

Jim laissa tombé sur le sol sa cape et sa capuche, laissant apparaître les riches habits dont il était vêtus : légers, riches, mais pas encombrants, parfais pour un épéiste.

(Jim) « Il est tant d’accomplir le dernier acte de mon serment ! »

Et le jeune combattant se jeta sur le corsaire, la rapière à la main.

Artemis : *3 flèches au dessus et 5 cinq sur la gauche...*

Le chasseur de prime esquiva les traits mortels. Cela faisait un petit moment que Chidori le faisait courir tout en se moquant de lui. Il savait ce qu'elle faisait. Elle le provoquait pour le pousser à l'erreur. Mais Artemis ne tomberait pas dans le piège. Concentré, il attendait une ouverture qui lui permettrait de s'approcher d'elle.

Chidori : "Imbécile! Comme si un épéiste pouvait battre une spécialiste d'attaque à distance! Tu es trop lent pour pouvoir faire quoi qeu se soit!"
Artemis : "Je te trouve beaucoup moins fanfaronne qu'au début. Où est donc passé ta superbe vanité? Oh! Elle ne se serait pas envoler lorsque je t'ai frappé tout à l'heure par hasard?"
Chidori : "Les miracles ne se reproduise pas deux fois monsieur le Chasseur de Prime."
Artemis : "Tout ce que je vois, c'est que depuis tout à l'heure tu épuises tes flèches sans parvenir à me toucher!"
Chidori : "Tu as raison. Il est temps de passé à la vitesse supérieur!"

Pile devant Artemis, elle encocha une flèche et banda son arc à craquer et lâcha. La flèche partit à une vitesse effroyable et le chasseur de prime put à peine l'apercevoir. En revanche, il la sentit percé son épaule et le projeté violement en arrière.

Chidori : "Mon arc peut projeter des flèches à plus de 300 km/h. Impossible à esquiver. Tu as de la chance de ne pas avoir de trous à la place de l'épaule!"

Artemis retira la flèche d'un geste rageur. *Bon sang quelle force! Et j'ai du mal à rivaliser avec sa vitesse aussi.*

Artemis : "Si c'est tout ce que tu peux faire, même dix flèches comme celle là ne me tueront pas!"
Chidori : "Tu bluffes."
Artemis : "Je te tuerais. Je récupererais Esther et Estelle. Et je repartirais d'ici avec tout le monde!!!"
Chidori : "Hihihihihi! Non je ne crois pas. Déjà, Estelle est morte."

Cette annonce lui fit comme un coup de couteau au ventre.

Chidori : "Tu ne t'es pas demandé pourquoi nous avons attaqué le campement au lieu d'attendre sagement que Zach nous ramène la relique? C'est tout simplement parce qu'Estelle est morte et nous n'aurions pas pu lui rendre en échange de celle-ci. Et il aurait certainement détruit la Relique si nous ne lui aurions pas montré la fille en bonne santé."
Artemis : "TU MENS!!!"
Chidori : "Non! De plus, c'est lui qui a ouvert les hostilité en engagés une marine et des chasseurs de primes!!"
Artemis : "Il nous avait engagé pour l'escorter à travers le désert!!!"
Chidori : "Tôt ou tard, vous auriez sut toute l'histoire. Et vous vous y seriez mêlés!!"

Artemis enrageait intérieurement. Si c'est à cause de lui qu'Estelle était morte, il s'en voudrait pour longtemps.

Artemis : "Et pourquoi avoir enlevé Esther!!! Elle ne vous ai pas utile!"
Chidori : "Tu ne devines pas? Je fais partie d'une organisation qu'on ne quitte pas facilement!"
Artemis : "Vous êtes..."
Chidori : "Oui, c'est à nous qu'à fait appel le Roi de Drum, Kyotaro Seto II pour trouver son fruit du démon et composé sa garde rapproché. En échange de ça, il était en mesure de financer une partie de l'organisation. Mais VOUS êtes arrivé. Et VOUS avez tout fichu en l'air!! Il est donc normale que l'on ait gardé un oeil sur vous!"

Artemis était sous le choc. Alors tout était lié. Rien n'est arrivé par hasard.

Artemis : "Je... je ne vous laisserai pas faire."

Le chasseur de prime sentit monter en lui une rage comme il n'en avait jamais connu. Il avait l'impression qu'une énorme boule avait envahit sa gorge et cherchait à sortir. Et lorsqu'elle sortira, ça ferait très mal.

Chidori : "Assez bavardé, terminons rapidement ce combat... ou plutôt, cette mise à mort..."

Elle encocha trois flèche à la fois et tendit son arc à craquer à nouveau.

Chidori : "Adieu."

Ses doigts lachèrent les flèchent.

Cela faisait maintenant un bon moment que les murs et le sol de la place étaient couverts d'éclats et de craquelures. Visiblement furieux, Magnus tapait n'importe comment pour essayer de toucher Isabel, et chaque fois que sa paume heurtait quelque chose, le "quelque chose" éclatait. Tentant d'éviter les attaques désordonnées de l'homme explosif, Isabel n'avait pas réussi a l'effleurer une seule seconde. Même énervé, il était bien plus rapide que la moyenne, et ce n'était pas normal.


Isabel : "T'es plutôt vivace malgré que tu soies habillé comme a un mariage, dis donc!"
Magnus : "Vous n'avez donc toujours pas compris que nous ne sommes pas n'importe qui? Vous me décevez, Renzenhalf!"
Isabel : "Je me ferai un plaisir d'écouter votre interrogatoire a Marie-Joa quand vous vous serez gentiment rendus, toi et ta bande de demeurés du bulbe."
Magnus : "Héhé, ne vous méprenez pas, je ne suis moi aussi qu'un pion sur l'échiquier. Le vrai commanditaire de l'affaire vous a dans le collimateur depuis Drum!"
Isabel : "Depuis Drum?! Vous êtes au service de ce vieux débris de roi?!?"
Magnus : "Nous ÉTIONS a son service. En le tuant, vous nous avez flanqué au chômage, en plus de nous prendre un des meilleurs membres de notre groupe!! Maintenant, cette petite garce fait même la grève de la faim! Vous l'avez complètement ralliée a votre cause! Si le grand patron ne voulait pas qu'on lui fasse de mal..."


Esquivant encore une des paumes explosives, Isabel laissa échapper a moitié un "Ouf" de soulagement. Esther avait encore assez de force mentale pour faire suer le monde comme il se doit et le chef suprême de cette bande de pékins ne voulait pas qu'on lui nuise. Pour un peu, elle l'aurait remercié, s'il n'était pas leur ennemi principal et en vue depuis toujours. Mais cela n'améliorait pas son problème, a savoir un Magnus gonflé a bloc. Et malheureusement pour elle, elle fut un peu trop lente a la détente sur une esquive et son opposant écrasa ses paumes en plein sur les deux gros machins ronds sur la poitrine, la. S'en suivit l'explosion qui va avec... Et rejouant de malchance, la tête d'Isabel partit heurter une grosse caisse de bois goudronné lors de sa chute. Elle était sonnée, et l'homme en costume comptait bien en profiter.


Magnus : "Que je sois damné, ce sont des vrais! Mais peu importe, dans trois secondes, vous ne serez plus qu'un steak haché, Renzenhalf! BOUM!"
VLABADABOUM DABOUM
Magnus : "... Hein? Juste ciel! J'ai oublié que j'avais mis la caisse de nitroglycérine devant la porte de pierre! Enfin, vu comment elle est sonnée..."
Isabel : "Personne..."
Magnus : "Mais c'est que vous... avez la... peau dure...
*Nom d'un chien, c'est la même personne?!*
Isabel : "Personne... ne m'a jamais... PELOTÉ LES LOCHES SANS Y SURVIVRE!!!"
Magnus : "Je crois que je suis dans le pétrin."
Isabel : "JE VAIS TE PULVERISEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER!"
BLAM BOUM BAM
Magnus : "Elle arrive a effriter la porte avec la puissance de sa voix... Oh mon dieu... J'aurais du prendre le petit abruti ou le grand goinfre, ca m'apprendra a vouloir épater les femmes."

< SBAM >

Les deux masses s'opposaient férocement, deux combattants puissants luttaient dans un duel sans merci qui ne pardonnerait pas le perdant, ils en avaient conscience mutuellement. Renji savait aussi qu'en dépit de sa force, il ne pourrait venir à bout de son adversaire sans avoir recours à sa technique interdite, même si il y risquait d'y laisser la vie. Reculant ou avançant, l'un et l'autre se saisissaient comme ils le pouvaient, tentant de déstabiliser l'adversaire pour être le premier à frapper, l'altercation était rude et le sol de pierre sous leurs pieds commençait à se fissurer. Malgré le rapport de taille inéquitable, Muguruma tenait bon. Mais pour combien de temps.

Plissant les yeux, le regard emplis d'une détermination ardente, il fixa son ennemi sans flancher, les muscles de ses bras se mirent à trembler devant la puissance naturelle de Yammy qui affichait toujours un sourire marqué par l'effort qu'il produisait. C'était ici que deux titans s'affrontaient dans cette immense arène.

Yammy : " JA HA HA HA ! On peut dire que tu as de la force, Gringo, mais ça ne suffira pas pour... ME VAINCRE !! "

Le colosse sembla puiser dans des ressources qu'il avait caché depuis tout ce temps, agrippant fermement son opposant et le soulevant en l'air, Renji tenta de se défaire, impuissant, il se retrouva aussitôt au sol. Le choc fut brut, il s'encastra dans les dalles de pierre, crachant aussitôt un gerbe de sang en écarquillant les yeux de douleur tandis que Yammy tentait d'enfoncer au maximum sa proie. Serrant les dents tant la souffrance le tiraillait, le boxeur se mit à frapper à l'aide de ses poings l'énorme bras de son rival, essayant vainement de se défaire de cette étreinte mortelle, son visage étant trop loin pour pouvoir être atteint. Fermant les yeux en fonction qu'il s'enfonçait dans la pierre, des souvenirs revinrent dans son esprit.

- - -

Île d'Astroban, South Blue, 10 ans auparavant.


Renji était vêtu d'un petit kimono noir, dans une position de salut, sa petite bouille enfantine et joyeuse faisait chaud à voir, il était heureux de pouvoir s'entraîner personnellement avec son Maître. Ce dernier souriait lui aussi derrière sa barbe blanche typique chez les grands sages des Arts Martiaux, il lui fit signe de s'asseoir sur une pierre, son élève s'empressa de s'exécuter.

Nobunaga : " Tu as beaucoup progressé mon enfant, mais il est temps pour toi d'apprendre la vraie force de ton art. "

Le jeune homme interloqué redoubla d'attention devant les dires de son Senseï.

Nobunaga : " Si je t'ai entraîné personnellement durant toutes ces années, c'est pour une bonne raison, tu dois t'en douter... je t'ai choisis car tu es un génie, Renji. "

Le concerné écarquilla les yeux de surprise, d'un air définitivement niais qui lui allait à ravir, pointant son propre index sur sa personne.

" M... moi ?! Ha ha ha, vous... vous devez faire erreur Maître, tout le monde me répète que je suis un crétin, alors je... "

Il fut aussitôt coupé par la voix sage et autoritaire de son mentor.

Nobunaga : " Ils ne voient pas en toi ce qui fait ta puissance. Tu es un enfant prédisposé à apprendre l'art du combat, je connais tes aspirations et je vais t'aider à réaliser ton but. "

Les yeux toujours grands ouverts, il attendit la suite avec une impatience bien marquée, avant de sautiller de joie en levant les bras.

" WAOH !! Alors vous allez m'apprendre une nouvelle technique Maître ?! "

Nobunaga : " Tout à fait, cependant il n'est pas question d'une simple technique, Renji, écoute-moi bien. Tu dois me promettre que tu n'utiliseras cette technique que pour protéger les personnes qui te sont chères. "

Renji était fasciné, vouloir se battre pour protéger ses amis... c'était tout simplement merveilleux, c'était son rêve. Il voulait devenir fort par tous les moyens.

- - -

* Maître... merci pour tout... grâce à vous... *

Il ouvrit les yeux subitement, son regard avait changé.

" JE SUIS DEVENU FORT ! "

Yammy : " Qu... "

Renji se concentra comme il ne l'avait jamais fait au point que la pression de Yammy descendit considérablement. Le calme plat régnait.

* 2ème porte ouverte... *

Une aura considérable jaillit du corps de Renji, invisible mais vigoureuse, elle repoussa même la masse imposante qu'était Yammy en arrière, le faisant valser à l'autre bout du terrain.

Yammy : * Qu'est-ce qu'il a fait ? Cette puissance... d'où vient-elle ? *

Toute inquiétude avait disparue dans les pensées de notre guerrier qui se retira de sa tombe artificielle, se relevant d'entre les décombres, il s'imposa, ses blessures ne semblaient plus l'affecter et son regard avait véritablement changé. Son assurance l'avait regagnée.
Sans mot-dire, il plaça ses deux avant-bras l'un au dessus de l'autre en forme de croix, en face de son visage, les paupières closes. Dans sa tête, les visages de Gerro, Isabel et Esther vinrent se chahuter. Un sourire naquit sur ses lèvres alors qu'il se redressait, fixant le sol d'un air mélancolique.

* 3ème porte ouverte... *

" Ils sont chers à mes yeux. "

Brusquement, la couleur de sa peau vira sensiblement au rouge, son flux sanguin accéléra, son coeur battit de plus en plus vite. Une vague concentrée d'énergie vola autour de lui telle une tornade, soulevant la pierre délabrée dans les airs ainsi que ses vêtements et sa chevelure. Au fur à mesure, des veines apparaissaient sur son front, ses pupilles se dilatèrent et enfin, une aura visible à l'oeil nue l'entoura partiellement sous les yeux ébahis de Yammy.

Yammy : " Qu'est-ce que c'est que ça ? "

L’écho des pas et de l’acier frappé raisonnaient dans tout le hall.
Les deux cents spectateurs observaient le combat en silence, faisant oublier leur présence.

Les deux combattants s’affrontaient lourdement. Gallion jugeait de l’habilité de son adversaire. Il feinta trois fois à droite avant de revenir au centre. Jim se jouait de ses feintes, esquivant facilement pour mieux contre-attaquer.
Habituellement, les coutumiers de la rapière peinaient en défense, mais ce n’était pas le cas de l’ancien marmiton, qui compensait la faible résistance de son arme par un jeu de jambe solide.
Gallion martelait son adversaire par ses attaques sèches et brutes, espérant casser son arme ou provoquer une faille dans sa défense. Jim ne semblait pas fatiguer.
Le combat n’avait rien à voir avec celui qui avait eut lieu la veille. L’adversaire de Gallion n’était plus gêner par sa capuche, et mettais plus de cœur à l’ouvrage : à croire qu’il avait attendu ce moment toute sa vie.
Acculé contre le mur par son adversaire, Gallion se libéra in extrémiste et recula vers le centre de la salle. Il recula de trois pas et se jeta en avant, pour appuyer son mouvement de sabre, duquel partit un slash en forme de griffe. Jim balaya l’air de plusieurs arc de cercle, ce qui eut pour effet de contrer le slash adverse. Derrière lui, le mur encaissa avec difficulté.

(Jim) « Votre style est trop lourd colonel. Vos jeu est durcit par des années de culpabilité.

Gallion ne comprit pas bien ses paroles. Jim ne sembla pas s’en offenser, et attaqua d’un mouvement souple de la rapière, qui provoqua une onde de lumière. L’attaque fondit sur le capitaine corsaire, qui se protégea maladroitement avec la lame de son sabre.

(Jim) « Vous allez payer pour vos erreurs. Pour avoir fuit ! Pour avoir abandonné vos hommes ! Pour avoir profané la tombe du capitaine ! »

Gallion haussa le sourcil devant ses dernières paroles. Il commençait à penser que Jim était fou. Il se souvenait de cette nuit, celle qui avait scellé son avenir de marine, durant laquelle tous ses hommes furent tués par cet attaquant invisible. Il avait toujours cru être le seul survivant, ne devant la vie que par un coup du sort. Jim avait du errer dans cette zone de peur, en proie au doute et au désespoir. Seul, la folie avait du prendre place devant la raison.

« Tu n’est plus le jeune homme que j’ai connu. »

De mémoire, Gallion n’avait jamais mit les pieds dans un cimeterre.

« L’idée de tuer un de mes ancien homme me révulse, même si celui-ci n’a plus toute sa clairvoyance. »

Jim sourit de toutes ses dents en écoutant ses paroles. D’un bond incroyable, il sauta sur le corsaire, négligeant toutes défenses. Prit de surprise par cette attaque inattendue, Gallion ne put qu’encaisser et se prit les deux pieds dans la figure avant de heurter le mur de la salle.

Jim sauta en l’air et jeta toute une batterie de slash sur le sol, qui ne semblait pas en souffrir. Gallion se releva, décidé, et avança vers son ennemi, prêt à en finir avec ce combat.
Mais quand il approcha de Jim, le sable jaillit du sol et lui pénétra dans les narines : une attaque à retardement !
Pendant que le corsaire cracha ses poumons, l’ancien marmiton s’approcha et se pencha à son oreille.

(Jim) « Vous n’avez jamais su ce qui avait réellement tué vos hommes, n’est ce pas ? »

Le froid. Le froid et la douleur. C’est ce qu’Artemis ressentait à cet instant. Son esprit avait du mal à analyser ce qu’il s’était passé. Puis tout lui revint en mémoire d’un coup, les révélations de Chidori, cette fille contre qui il se battait. Contre qui il avait perdu. Sa dernière attaque avait été fulgurante et d’une efficacité extraordinaire. Trois flèches étaient parties et l’instant d’après Artemis s’était retrouvé cloué contre un des piliers qui soutenaient la salle. Il ne parvenait plus à bouger. Ses yeux à moitiés ouvert ne voyaient qu’un sol sombre et une forme floue noire dessus. Des pas résonnaient aussi. Chidori était en train de s’en aller. Elle partait pour tuer ses compagnons. Ses amis.

Plic, plic, plic….

Son sang aussi résonnait étrangement à ses oreilles.

Pliiiiiiiiccc…

La dernière goutte qui était tombé resta un petit moment en suspension dans l’air, mais ne retomba pas. Le temps s’était arrêté. Le monde se décomposa et des flammes avaient remplacés le décor. Une forme sombre se dressa devant lui et il reconnut le cercle de fer rouillé ou était crucifié Isabel.

Artemis : *Non*

Les cadavres d’Esther et de Renji étaient là aussi.

Artemis : *Non. Ca n’arrivera pas.*

Le rire de Chidori résonna longtemps.

Artemis : *Tant que je vivrais… tant qu’il me restera un souffle… tant que j’aurais des compagnons… je ne perdrai pas !!!*

Sa main droite bougea. Dans un effort surhumain, il la leva et attrapa l’extrémité d’une des flèches qui étaient plantés dans son corps.

-------------------------------------

Chidori : « Pffff…. Trop facile. Tu m’as déçu chasseur de prime. Je suis désolé, mais je tue tout les hommes qui me déçoivent. »

Elle commença à partir à la recherche des autres membres de ce pitoyable équipage qu’était l’Alliance. Elle espérait bien que Yammi n’est pas fini son adversaire. Il avait l’air un peu plus résistant et elle pourrait sans doute s’amuser un peu avec lui avant de le tuer.
Soudain, elle s’arrêta de marcher. Un frisson venait de parcourir son corps. Comme si un courant d’air glacial venait de traverser la pièce.

Chidori : *Un courant d’air ? Ridicule, nous somme dans une pièce fermait. J’ai dut l’imaginer…*

BOOUUUUMM

Chidori : *Une explosion ? Qu’est ce que…*

Lorsqu’elle se retourna, elle vit…

------------------------------------------------------

La première flèche était retirée, les flammes s’étaient éteintes et le monde avait repris sa place. Dans un état de faiblesse lamentable, Artemis arracha la deuxième flèche. Il ne ressentit pas la douleur. Tout son corps brûlait du désir ardent de bouger et de flanquer une raclée à cette femme… Son cerveau bouillonnait aussi. Ses yeux se posèrent sur la masse sombre qui était à ses pieds. C’était son épée. La lame noire ne reflétait pas l’environnement extérieur. Elle reflétait les flammes du cauchemar d’Artemis. Ses flammes qui dansaient devant ses yeux lui donnaient un regain d’énergie. Une puissance inconnu jusqu’alors l’envahi. La boule qu’il avait sentie auparavant explosa soudainement. Libérant tout la rage contenue. Curieusement, Artemis sentit cette énergie émaner de lui et exploser le pilier et la moitié des caisses qui entourait le chasseur de prime. Tout son être flambait d’une chaleur écrasante. Une chaleur pour lui mais Chidori ressentit cette aura comme un vent glacé qui la gelait jusqu’à l’os.

Chidori : «Mais… comment fait-il ça ? C’est impossible ! Tu devrais être mort !! »
Artemis : « Je n’ai pas le droit de mourir. Parce que… je vais te surpasser… ici et maintenant !!! »

Magnus : "Wah! Graaah! Houla! Oups! Hey ho!"
Isabel : "ARRÊTE DE BOUGER UNE SECONDE!!!"


Contre toute attente, la situation s'était retournée. Isabel était si furieuse qu'elle réussissait a bouger aussi vite, voire même plus, que Magnus. Magnus qui ne pouvait rien de plus qu'esquiver les attaques de la furie a cheveux rouges et épée rouge qui tentait par tous les moyens de le couper en deux et qui grognait comme un lion. Il n'avait même plus le temps ou l'occasion d'attaquer tant elle attaquait!



Magnus : *C'est pas bon du tout! Si ce petit jeu continue cinq minutes, elle va finir par me couper en rondelles! Mais je ne peux pas me dégager! A moins que...*
"Renzenhalf, ou vous arrêtez illico, ou je nous fais sauter tous les deux!"
Isabel : "Hein? Tu me prends pour une c*nne? Y a pas de poudre dans cette salle!"
Magnus : "Vous voyez la caisse en bois derrière vous? Vous savez ce qu'il y a dedans? De la nitroglycérine!"
Isabel : "De la nitro-quoi?"
Magnus : "Nitroglycérine, ignare! C'est un explosif expérimental que j'ai réussi a synthétiser et qui est bien plus puissant que la poudre a canon! Si je fais exploser cette caisse, on nous enterre tous les deux dans un dé a coudre!"
Isabel : "Parce que tu crois que je vais croire a ta menace dix secondes? Tu as autant intérêt a te faire réduire en poudre que moi alors que tu est tout près de ton objectif."
Magnus : "Détrompez-vous. Je suis prêt a y laisser ma peau, car je sais que mes deux amis finiront pour moi... D'ailleurs, ils doivent en avoir fini avec votre petit copain et l'autre abruti."
Isabel : "Ils sont forts, tes deux copains?"
Magnus : "Nous sommes de force a peu près égale."
Isabel : "Alors pas d'inquiétude pour eux deux. Depuis que je les connais, on a jamais pu faire mieux qu'un match nul entre nous trois!
Mais assez blablaté. Deuxième round, Magnus!"
Magnus : "Ravi de vous l'entendre dire!"

Dans cette arène, le combat était tout aussi époustouflant que ceux menés dans les autres pièces. Renji ayant atteint la troisième porte psychique avait vu sa force et sa rapidité considérablement accrues, à un tel point que ses coups étaient devenus invisibles tout en ayant triplé de puissance. En contrepartie, son organisme souffrait énormément devant pareil effort qui forçait l'être-humain à surpasser toutes les limites qui lui sont imposées dès sa naissance. Ce n'était pas seulement son honneur que le guerrier jouait dans ce combat, il jouait littéralement avec sa vie.

Ses poings disparaissaient et transportaient son adversaire à travers toute la salle, de mur en mur, de dalle en dalle, chaque coup donné avait la capacité de soulever aisément les kilos de Yammy et de l'envoyer valser ailleurs. Le lutteur aussi imposant était-il n'avait pas les moyens de contrer des assauts pareils, il subissait sans qu'on ne lui laisse une seule fois la chance de riposter. Transformé en véritable démon, Renji semblait voler au dessus du sol à chacun de ses déplacement, se rendant en face ou sur les côtés de sa cible pour le marteler d'enchaînements dévastateurs envoyés à la vitesse de la lumière. Les effets du déverrouillage de la troisième porte commençaient à agir sur le métabolisme du boxeur qui, devant la quantité d'efforts fournis, vit du sang couler abondamment de ses narines. D'ailleurs, plus les secondes passaient, plus les veines marquants son front rougeâtre grossissaient et s'imposaient. Chaque pas laissait de lourdes traces de dalles explosés derrière lui, un champ de ruine était le terme le plus approprié pour décrire l'arène actuellement.

Il fallait dire que le terrain était tant sollicité que la bâtisse commençait à trembler à chaque fois que Yammy percutait violemment un mur. Mais à chaque fois, le valeureux guerrier se relevait lourdement et tentait de contre-attaquer vainement. Si cela continuait sur cette voie, ce combat deviendrait vite un duel acharné d'endurance pure et dure.

Debout, l'homme de l'ombre chercha du regard son rival, ce dernier s'empressa de venir à lui, apparaissant comme par magie en face de lui pour le frapper à cinq reprises à l'aide de son poing droit bandé mais couvert de sang, à la fois le sien et celui de son adversaire. La masse de muscles vola en hurlant, s'écrasant une énième fois contre les parois rocheuses et douloureuses, cette fois il s'encastra littéralement dans le mur, faisant trembler la pièce avec beaucoup plus d'ampleur. Quelques secondes passèrent, Renji était déjà tout proche de son opposant lorsque celui-ci se releva, les habits du haut totalement déchirés, le corps parcouru de blessures, il exposa sa musculature prépondérante et s'apprêta à intercepter la prochaine offensive pour pouvoir enfin riposter. Le coup tant attendu arriva et Yammy para avec agilité l'assaut pourtant fulgurant de son ennemi, un coup de pied latéral qui aurait put être très douloureux mais heureusement mis hors d'état de nuire. Les yeux vitreux du boxeur s'écarquillèrent à ce moment...

Comment était-ce possible de parer un tel coup de pied ? C'était tout bonnement inhumain. Enfin, il fallait aussi avouer que de son côté, sa technique était tout sauf naturelle.

Les énormes poings du géant s'abattirent alors avec vigueur sur le corps meurtri de Renji qui s'empara des mains de son opposant comme il le pouvait, s'enfonçant de nouveau dans le sol. Il commençait à faiblir... que faire ? Si il n'agissait pas vite et bien, il finirait au sol et cette fois, il ne s'en relèverait pas. Activer la quatrième porte était de la folie pure, c'était la mort assurée mais c'était là la dernière solution valable pour venir à bout de son adversaire qui commençait à manifester des signes de fatigue, malgré que son orgueil ne lui permettait aucunement de laisser apparaître ce détail aux yeux de son concurrent, c'est ce qu'il tenta de faire comprendre en s'exclamant fièrement en forçant au maximum la pression exercée sur Renji.

Yammy : " HA ! Bien joué, Gringo, ça m'a vraiment surpris... tu es un véritable diable, Ja ha ha ha ! Gn... Ne crois pas pour autant que ta technique colorée va réussir à venir à bout... du dernier guerrier Olosaï !!! "

Renji serra les dents.

* Quatrième porte... déverrouillée ! *

Une explosion rouge jaillit nouvellement du corps de Renji qui se vit comme submergé par une vague d'énergie incroyable, soulevant des dizaines d'énormes rochers issus du terrain ravagé sur lequel ils dansaient depuis tout à l'heure, les envoyant tout autour de lui alors que le combattant hurlait de douleur, un cri étrange provenant du fin fond de ses entrailles. Un cri qui traversa les murs et se répandit jusqu'à l'extérieur de la ville de Rainbase.

Yammy était ensevelis sous les pierres et Renji siégeait dans la salle qui tombait en ruines devant la puissance qu'il déployait. Ses muscles se raidissaient, du sang coulait à flot d'entre ses lèvres, de son nez, il n'en pouvait plus mais le fait de penser à ses amis lui permettait de tenir debout de d'avoir la volonté de se battre jusqu'à la fin.

Gallion se releva péniblement. Il sentait le sable s’infiltrer dans ses vêtements.
Comment Jim était t’il devenu aussi fort ? Lui qui peinait à soulever une épée à l’époque où il était marine.

« Je sais qui est responsable de l’échec de ma carrière ! J’y étais, j’ai tout vu ! »

Sûr que Gallion n’oublierais pas cette nuit là. Sa toute première mission, tout jeune colonel de la marine. Son équipage et lui devait aller dans la zone de peur, un balayage de routine. En route, il avait aperçu une masse à travers le brouillard : un bateau échoué !
Lui et ses hommes étaient montés sur le bateau. Le navire était coincé dans les récifs depuis des décennies, peut être même des siècles. Dans cette zone, il est difficile de distinguer le jour de la nuit : la différence est qu’il fait un peu plus sombre.
C’est durant la nuit que cet homme les avait attaqués. Marchant sans être entendu, tuant sans être vu, l’assaillant avait tailladé tous les hommes de Gallion, le laissant seul survivant, du moins c’est ce qu’avait cru le futur capitaine corsaire. Un homme doué de pouvoir qui dépasse la raison, un homme possédé. Depuis ce jour, Gallion s’était entraîné dans le but de pouvoir le tué si un jour il le retrouvait. Il avait chassé les possédés durant tout ce temps, sans jamais retrouver son ennemi.

(Jim) « Ta carrière ? Mais qu’est ce que l’on en a foutre ! Tu as abandonné tes hommes ! Et tu crois tout savoir ? Tu ne sais rien ! »

Ces derniers mots avaient été criés par l’ancien marmiton.

(Jim) « Ce n’est pas un possédé qui a tué nos amis ! »

Gallion secoua la tête.

« Et comment expliques tu ce que cet homme arrivait à faire ? »

(Jim) « Ce n’était pas un homme. »

Jim ria devant la mine visiblement surpris de son ex colonel. Il serra le point et se jeta à nouveau sur Gallion. Le corsaire était surpris par ses révélations, et cela confirmait ce qu’il pensait de l’état d’esprit de Jim. Le combat fut court, car Jim voulait encore parler, et il stoppa son assaut aussi subitement qu’il l’avait commencé.

(Jim) « Je me suis enfui de ce bateau échoué. Je pensais que j’avais eut de la chance, que je m’en étais sorti. Mais j’ai vite compris que c’est « lui » qui m’avait laissé partir. Au bout de quelques jours, je commençais à entendre des voix. Je pensais que je devenais fou. J’ai atteins la première île et je suis allé me réfugier dans un hôtel. Mais il me suivait toujours. Et durant la nuit, il m’a attaqué ! Je me suis défendu comme j’ai pu, mais le lendemain, j’étais en piteux état. Très vite, j’ai compris qu’il n’attaquerait que la nuit, et je passais mon temps à dormir le jour, et me battre la nuit. »

« Tu divagues ! »

(Jim) « Quoi ?! Il faut vous le dire comment ? Cette nuit où nous sommes montés sur ce bateau, nous avons pénétré dans le domaine d’un mort ! D’un esprit vengeur ! C’est un fantôme qui a tué tout vos hommes ! »

« Les fantômes n’existe pas ! »

(Jim) « Vous savez quoi ? Parfois il me parlait ! Il m’a dit comment vous et Cégal étiez entrés dans sa cabine, et avait lu son journal de bord ! Il m’a dit que c’était ainsi que vous l’aviez libéré de sa prison, de ses centaines d’années où son esprit était enfermé dans ses pages ! »

Jim ne pouvait pas savoir cela. Personne n’avait jamais su que Gallion et Cégal avait lu ce livre, expliquant comment le bateau s’était échoué, et comment tous les membres de cet équipage avaient péris.

« Si ce que tu dis est vrai, fait le venir, ton fantôme ! »

Jim sourit. Il s’était attendu à cela.

(Jim) «Je m’en suis débarrassé, il y’a 5 ans, j’ai réussit à le refiler à quelqu’un, et ainsi j’ai pu accomplir le premier acte de mon serment ! »

« Quel serment ? »

« J’ai juré de faire payer toutes les personnes qui étaient responsables de toutes ses années où j’ai été menacé par ce fantôme, toutes ses années où je n’ai pas dormis la nuit, trop occupé à défendre ma vie ! »

Gallion craignait la réponse.

« A qui a tu refilés le fantôme ? »

(Jim) « A Cégal, bien évidemment ! »

Un grondement de tonnerre. C’est le son que produisait la pression de l’aura du chasseur de prime. Chidori transpirait à grosse goutte. *Impossible ! se disait-elle. Impossible ! Personne ne peut survivre à ça ! Comment peut-il tenir encore debout ?*

Elle regarda les dégâts provoquer par cette mystérieuse aura glacé.

*Qu’est ce que c’est que cette pression tout à coup ? J’ai l’impression de me retrouver face à un géant. Je... Fait chier. C’est que du bluff. Je ne sais pas comment il fait mais tout ça c’est pour m’intimider. Rien de plus.*

Elle reprit son arc en main et encocha plusieurs flèches.

Chidori : « C’est impossible qu’un moucheron comme toi me surpasse. Je suis né avec ce don! Je suis né avec le don d’avoir une vitesse et une précision surhumaine ! Comment peux-tu, ne serait-ce qu’oser tenter de me surpasser ! »
Artemis : « Peu importe la façon dont tu as eu tes capacités. D’ici la fin de ce combat… je serais plus rapide que toi. »

Quatre flèches partirent simultanément de l’arc de Chidori, fonçant droit vers la silhouette ensanglanté du Chasseur de Prime. Mais elles s’écrasèrent toute dans les débris de mur derrière Artemis.

Chidori : *Il les a évités ? Je ne l’ai pas vu faire un mouvement !*
Artemis : « Tes attaques ne me toucheront plus. »
Chidori : « Tu ne pourras pas les éviter indéfiniment. »

De nouveau, elle tira plusieurs flèches d’affilés en direction d’Artemis à une rapidité fulgurante.

Artemis : *Je les vois ! Je vois ces flèches. Je peux les éviter.*

A une rapidité encore plus fulgurante et sans faire un seul pas, il évita toute les flèches. Voyant que les tirs de front n’avait aucun effet, Chidori ce déplaça à grande vitesse parmi les décombres tout en continuant à tirer flèches sur flèches.

Artemis : *Je vois également ces déplacements. Je peux anticiper… et contre-attaquer.*
Chidori : « Tu ne pourras pas me surpasser Chasseur de Prime ! Tu ne pourras jamais me surpasser ! C’est dans mon sang et dans mon nom ! C’est un héritage génétique inégalable !! » *Rhhaaa ! Je n’arrive pas à l’atteindre ! Comment fait-il pour bouger aussi vite ! Au prochain mouvement je…*

Alors qu’elle s’était déplaçait latéralement, elle eut tout juste le temps de se protéger avec son arc. Artemis venait d’apparaître juste à côté d’elle. Si elle ne s’était pas protéger, elle serait coupée en deux. Le choc entre l’arc et l’épée était violent et des étincelles continuaient à jaillir.

Chidori : *Quand à t-il bouger? Je n’ai rien vu ! Il est beaucoup plus rapide qu’avant ! Non, en fait, il est aussi rapide que moi !* « C’est un arc en acier. Je suis la seule capable de le bander. Tu n’arriveras à rien si je me protège avec. »

Le sabre en granit marin et l’acier de l’arc faisait des étincelles en se frottant. Finalement, Artemis fit un bond en arrière, mettant fin à l’affrontement au corps à corps.

Chidori : « Tu es stupide ! Pourquoi retournes-tu à distance ! Tu avais peut-être une chance de me tuer, et tu l’as gaspiller. »

Elle banda de nouveau son arc avec une flèche, mais seule cette dernière lui resta en main. L’arc gisait sur le sol… coupé en deux.

Artemis : « Tu avais raison Chidori. »

Elle recoula. Désormais elle était effrayée par l’homme qui se trouvait en face d’elle. *C’est un monstre ! pensa-t-elle. C’est un monstre ! Il va me tuer ! Je… j’ai peur ! Il est… plus fort que moi.*

Artemis : « Tu avais raison… à propos de mon nom. Artemis. Sur une des îles de GrandLine, c’est généralement un nom féminin. Celui de la déesse de la chasse. Mais de temps en temps, il arrive qu’un garçon naisse avec un tel talent pour la chasse qu’il acquiert le droit de porter ce nom. Je suis ce garçon. Artemis le Chasseur. Et toi, Chidori, tu as été ma proie. »

Et sans qu’elle n’ait aperçu aucun mouvement, une gigantesque blessure laissant échapper un gerbe de sang apparut de haut en bas sur son corps. Et elle s’effondra… morte.

Artemis : « Même si tu es née rapide et précise, je suis né avec la capacité de te surpasser Chidori. Ne t’en veux pas. La différence de niveaux est simplement trop grande. »

Magnus : "Perdu..."


L'homme tomba sur les genoux en repeignant le sol avec le sang qui coulait de la plaie ouverte sur sa gorge. Mort. Et derrière lui, Isabel, dos au corps et le poignet tourné a l'extrême. C'était pas sympa de tuer dans le dos, mais c'était elle ou lui. Et vu qu'elle était déja mal en point...

--------------------------------------------------------------

Dix minutes plus tôt. Le combat s'était enfin équilibré, et les esquives fusaient autant que les attaques, l'épée d'Isabel contre les mains explosives de Magnus. Chacun prenait plus ou moins l'avantage pour le reperdre aussitôt, puis le regagnait et ainsi de suite. Isabel faisait apparaître et disparaître ses épées pour feinter, impressionner ou tout simplement ne plus sentir la sueur sur la poignée de l'arme, qui la rendait un peu moins facile a contrôler. Mais la, le jeu durait depuis bien trop longtemps. Si personne n'y mettait fin en tuant l'autre, ils allait lutter jusqu'au jugement dernier.
Un dernier échange de coups les repoussa mutuellement, en sueur et essoufflés.


Isabel : "Ha, ha, haaaaa... Tu m'auras fait mouiller le maillot, toi!"
Magnus : "Je pourrais en dire autant. Vous êtes un vrai démon! C'est votre rêve qui vous pousse a aller de l'avant comme ca?!"
Isabel : "Je n'ai pas la prétention d'avoir un rêve ou la volonté du D. Tout simplement d'avoir un boulot a faire et de le faire bien."
Magnus : "Un boulot? Vous voulez dire, a part atteindre les hautes sphères de la Marine?"
Isabel : "Ca, c'est secondaire. J'ai une chose a faire, et tout ce qui se met sur ma route, je le tue ou je le détruit s'il ne veut pas ficher le camp."
Magnus : "Je vois... Isabel, désolé, mais je crois que ca ne va pas être possible. Car... Vous allez mourir ICI!"


Magnus plongea en avant sans crier gare, et Isabel ne dut qu'a ses réflèxes de se pas se reprendre une paume explosive dans la tête. Désormais, l'homme et la femme était a cinq centimètres l'un de l'autre, chacun cherchant a prendre l'avantage sur l'autre. Isabel avait une épée, mais Magnus la tenait. Le premier a lâcher était fichu... Mais Isabel était forte. Assez forte pour tenir son ennemi d'une main et, de l'autre, sortir une épée de son pouvoir et égorger Magnus.


Isabel : "Echec et mat."


---------------------------------------------------------------------


Isabel : "Ha... Je me demande comment se débrouillent les deux autres. Bon, faut ouvrir cette porte."


Un cri d'une puissance ahurissante interrompit la réflexion d'Isabel. Qui pouvait hurler comme un putois comme ca? Pas un être normal, en tout cas, et la voix ne lui disait rien tant elle était puissante et déformée par l'écho et l'épaisseur des murs et de la terre... On verrait ca plus tard.
Déplacant les caisses que Magnus avait dites pleines de nitroglycérine devant la morte, Isabel sortit une mèche d'une d'elles, partit se mettre dans le couloir et l'alluma. Dans une minute, il n'y aurait plus de porte.


Isabel : "J'ai pas oublié un truc, moi?"


Le temps de réaliser que le "truc" en question était le corps de Magnus, trop tard. L'explosion secoua tout et tout le monde, a se demander si on ne l'avait pas ressentie dehors. Isabel eut l'impression que ses tympans avaient explosé, ou un truc du genre, car elle n'entendait plus un son du tout. C'est malin.
En revenant vers la porte, Isabel vit qu'il n'y avait plus de porte... Mais rien derrière. A part de la terre et des bouts de pierre. Une fausse porte pour leurrer les pillards.


Isabel : "Ces types sont aussi salauds que moi. Bon, rejoignons les autres!"

Un tas de pierres là-bas, rien d'anormal à signaler à part son envergure. Cet amoncellement de ruines est similaire à toutes les autres meules de pierre brute qui jonchent le sol de l'arène.

Soudain, une main brune et recouverte de sang jaillit de cette tombe artificielle, une scène d'horreur s'impose, comme dans les comtes d'épouvante. Bientôt, c'est une silhouette entière qui se relève d'entre les pierres fracassées, se tenant debout à la manière d'un revenant, face à un adversaire tout aussi mal en point, même si sa tenue et son aura gigantesque affirment le contraire. Le colosse se dépêtre alors en lâchant un mince rire entre ses dents blanches, puis il rit sans retenue, essuyant avec le dos de sa main droite le sang s'écoulant du coin de sa bouche.

Yammy : " DA HA HA ! Qu'est-ce donc que cette énergie, Gringo ?! Je n'ai jamais vu ça auparavant... de quel clan viens-tu ? "

Renji, tête de basse, resta muet devant l'interrogation de son rival, avançant d'un pas vif et assuré vers la silhouette de ce dernier, le regard encore cerné d'ombres. La teinte de sa peau est toujours aussi rouge, chacun de ses pas à même le sol parvient à soulever les pierres aux alentours, même si du sang jaillit à chaque enjambée par ses orifices faciaux, sauf ses yeux devenus aussi blancs que la pleine lune. Finalement, alors qu'il n'est bientôt qu'à une dizaine de centimètres de son adversaire, le boxeur honoré décide de répondre à celui qu'il doit battre à tout prix.

" Je n'appartiens à aucun clan, je suis un combattant, c'est tout... "

À peine Yammy eut-il le temps d'appréhender sa réponse que son interlocuteur d'un temps avait disparu de son champ de vision. Interloqué, il chercha dans tous les coins de la vaste pièce déjà totalement dévastée. En vain. Le combattant réapparut face à lui, le laissant médusé devant tant d'agilité, trop tard pour esquiver, il allait déjà frapper, la victime n'eut le temps que d'apercevoir le regard livide de son agresseur.

Dans un mouvement spectaculaire, Renji exécuta une sorte de retourné en laissant tout le flanc gauche de son corps frapper sa cible avec une force encore jamais vue dans un de ses coups. La Quatrième Porte avait été ouverte, ses techniques seraient maintenant aussi puissantes que celles d'un géant ou équivalentes aux coups d'un monstre marin, aussi impossible cela pouvait-il paraître. Malheureusement, cela avait un prix... et un prix assez conséquent même, Renji le savait pertinemment.

Yammy fut frappé en plein torse, au point que sa masse musculaire se vit froisser par la violence extraordinaire de l'impact, il en eut le souffle coupé, les yeux exorbités et crachant un gerbe en l'air, il voltigea à la vitesse du son pour s'écraser tel un météore contre le mur derrière lui. Ce choc fit de nouveau trembler toute la bâtisse, cependant cette fois les secousses avaient une plus grande ampleur vis à vis de la structure de la bâtisse. Renji ne s'arrêta pas là. D'une petite impulsion, il fracassa le sol et se projeta telle une étoile filante verdâtre vers sa cible encastrée dans les parois rocheuses. Le poing droit brandit, il lui asséna un jab invisible et destructeur qui enfonça sa tête dans le mur et le fractura verticalement. Un autre jab avec l'autre poing, le combo s'annonça mortel, d'autant plus que ses bras avaient maintenant disparus. Le rythme lancé, Renji s'adonna à une série de coups de poings en tout genre, complètement surhumains, dévastants son adversaire ainsi que la roche des sous-sols en un même temps.

Au bout du centième impact, minimum, le boxeur s'arrêta et se projeta à l'aide du corps de Yammy plusieurs mètres en arrière. Rétablis, il fixa le résultat de son assaut. Le corps du colosse avait presque totalement disparu dans les cratères de la terre, un bras et une jambe ressortaient juste. Un spectacle effroyable, mais ce n'était pas la fin. Un murmure quasi inaudible attira l'attention de Renji qui s'inquiéta, une lueur orangée jaillit de la fissure qu'il avait engendré en enfonçant son assaillant dans les parois, bientôt, il parvint à littéralement exploser son sarcophage en envoyant valser les débris tout autour de lui. Le boxeur se protégea en interposant ses bras ensanglantés face à lui, il recula devant le souffle de l'explosion et aperçut alors l'ombre de Yammy souriant mais bien amoché, il ne restait de ses habits que son pantalon partiellement déchiré, son corps était maculé de plaies, de bleus et de sang, il semblait avoir combattu contre l'armée de Sparte pendant plusieurs jours... mais ce dernier s'était dégagé et souriait, un sourire qui n'augurait rien de bon.

Yammy : " Tama Mouretsu no Ushi... "

C'est alors qu'une aura incroyablement puissante entoura le corps musclé de Yammy, une lueur orange, brûlante, vivante presque. Renji se mit à trembler, ses forces l'abandonnaient... il allait mourir ici, il en était maintenant sûr. Il ne vit même pas la faucheuse foncer sur lui, tel un bison enragé, Yammy s'engagea et disparut lui aussi pour percuter d'un coup d'épaule son agresseur, envoyant sa proie en l'air, un enchaînement meurtrier s'annonçait. Un combo surpassant de loin le sien. Chacun des coups semblaient transpercer le frêle corps du boxeur qui sentait son âme s'en aller progressivement. La fin... la douleur... la fureur... la tristesse... la peur...

Tous ces sentiments se regroupèrent pour former une boule au sein de son esprit, fermant les yeux, il se laissa emporter par l'ultimatum de Yammy et fut envoyé au sol, dix mètres sous terre. Un séisme sembla frapper le bâtiment.

Un nuage de poussière s'éleva. Yammy tomba à genoux, essoufflé. Apparemment sa technique aussi avait une contrepartie, moins importante que celle de Renji mais tout aussi efficace. Il avait remporté la victoire.


Non.


Une lueur violette jaillit du cratère, explosant les pierres et soulevant dans un pilonne impressionnant d'une lueur légèrement rubis le corps couvert de sang et de plaies de Renji. Cette fois, le sang jaillissait de toutes ses plaies. Il n'avait que dix secondes pour faire ce qu'il avait à faire. Après, la faucheuse lui rendrait aimablement visite.

Yammy : " Que... COMMENT PEUX-TU... !!!!! "

Ce fut là les dernières paroles de Yammy. Il fut emporté par un ouragan, frappé par une tornade qui créait de véritables mouvements dans l'air, perceptibles à l'oeil nu, les fondements de la bâtisse s'effondraient aux quatre coins de la pièce, des fils blancs extrêmement fins semblaient suivre la direction de cette foudre blanche entouré d'un violet scintillant. Bien vite, Yammy fut entouré de lin, enfermé dans une étreinte infernale qui l'entraînait tête en bas vers le sol dévasté.

" Cinquième... Porte. "

Un repiquage divin. La silhouette de Yammy entourée de bandages s'enfonça dans le sol, au point qu'on ne le vit même plus, un champignon de poussière naquit dans la pièce, dévastant pour de bon l'endroit d'un combat surhumain.

Renji retomba en flèche au sol, sur ses pieds tremblants. Il vomit du sang en grande quantité et tomba. Ses bandages ensanglantés le retinrent alors que ses bras se détendaient... Renji avait fixé l'extrémité de chacun de ses bandages aux quatre coins de la pièce et les avaient répandus dans une sorte de toile gigantesque qui s'imposait dans toute la salle (ce qu'il en restait) et qui lui servirait sûrement de lit de mort. Tête baissée, encore debout malgré l'appel de la faucheuse, bras tendus fermement accrochés par ses bandages qui l'avaient suivis dans beaucoup de ses combats... il prononça une dernière fois le nom de ses amis.

" On... s'est bien... amusés quand même... "

Un sourire heureux bordé d'hémoglobine naquit sur ses lèvres blanchies.

Puis...

Le noir, l'obscurité, le froid.

Cégal.
Un jeune officier prometteur, un ami, un maître d'arme.

"Il a survécut lui aussi?"

(Jim) "Incroyable, n'est ce pas? Je l'ai rencontré par le plus grand des hasards, et ainsi j'ai réussit à me débarrasser de mon poid! Il ne doit plus ressembler à grand chose, maintenant!"

"Tu n'imagine pas à quel point cette nouvelle me remplit de joie.", répondit le corsaire, estomaqué par ses révélations.

(Jim) "IL SUFFIT! Cette conversation n'a que trops durée!"

L'ancien marmitton fit un revers de la rapière. L'onde de choc engendrée percutta le slash de gallion. Le corsaire avait eut son cotas de révélation pour toute une vie, il avait un besoin croissant de se battre, comme pour extérioriser ses émotions.
Son sabre chanta, et deux jaie de lumière jaillirent pour attaquer Jim des deux cotés. Celui-ci esquiva, laissant les deux attaques se percuter, puis fit trois mouvement de sabre, avant de courir vers le mur de gauche.
Gallion comprit l'attaque et ne se fit pas surprendre cette fois. Il leva son sabre dans le vide et stoppa les deux attaques à retardement de Jim. Pendant ce court laps de temps, son adversaire avait rebondit des deux pieds sur le mur et un corps à corps commença : filet, fausse, jet, cigne, harpe... toute l'école y passa. Gallion se dégagea de son adversaire et se laissa emporter dans la grande rivière des couleurs, afin de rechercher le bleu. Il le trouva!
Jim prit une nouvelle position d'attaque. Gallion le regarda, et put voir la couleur et la forme de son esprit : une bête à trois têtes et trois langues, déformée par la douleur et la vengeance. Personne ne pouvait plus raisonner le pauvre Jim.

Gallion se courba et cria : "Instant de mort". Il sembla découpa l'air et le temps de son sabre. Bientôt, le son se déforma en un long crie grave et lourd. Les mouvements de Jim semblèrent plus lents, moins élégants. Gallion sauta sur son ancien ami et lui planta l'épée dans le torse, jusqu'à la garde, et le temps reprit son court normal.

Jim s'écroula au sol. Son épée tomba dans la poussière. Il contemplait avec effarement le sabre entre ses seins, et sembla bloqué dans un mouvement de stuppeur.

Gallion se posta à coté de lui et le prit dans ses bras. Peu à peu, le souffle de Jim se fit plut saccadé, plus violent. Bientôt, il se laissa choire, inerte, dans les bras de son ancien colonel.

Artemis n’arrivait plus à bouger. Nez contre le sol dur, il se vidait doucement de son sang. Mais il avait réussis. Il avait battus cette femme qui se prétendait meilleur que lui. Il avait réussi à la surpasser. Même si il n’avait pas très bien compris comment, il était devenu plus fort, plus rapide. Il savait que cette force il pourrait lui faire appel à chaque fois qu’il en aurait besoin désormais. Malgré son état de faiblesse, il se sentait capable de vaincre n’importe quel adversaire.
Soudain, une énorme explosion résonna dans toute la pierre. Dans un effort surhumain, le chasseur de prime se releva, empoigna son épée et courut en direction de la sortie. Une autre explosion retentit, plus proche.
Après plusieurs salles et couloirs vident, Artemis parvint enfin au lieur d’où provenait les sons inquiétant. C’était une grande salle similaire à celle où il s’était battu, sauf que chaque parcelle de sol et de murs semblaient être passée sous un marteau-pilon. Au milieu de ce carnage, la silhouette blanche de Renji reposait. A côté d’un immense trou au fond duquel Artemis ne regarda même pas car il devinait la présence d’un adversaire hors d’état de nuire. Pour longtemps. Artemis se mordit la langue devant l’état pitoyable du boxeur. Lui aussi semblait être passé sous un marteau-pilon et c’est à peine si il pouvait encore respirer. N’importe qui serait mort avec des blessures pareilles. Mais Renji ne l’était pas. Il était encore vivant. Peut être plus pour longtemps mais vivant. Chaque os devait être brisé et chaque muscle froissé. Mais il respirait. Artemis se pencha au dessus de lui.

Artemis : « Oye ! Ouvre les yeux Bakaji ! Tu ne vas pas me dire qu’un bête combat comme celui-là te mets dans un tel état ! Que vas dire Esther si elle te voit comme ça ! »

Aucune réaction.

Artemis : « Ok. Méthode de guérison rapide et efficace de Gerro. (Marche aussi contre la perte de lucidité dut à une prise importante d’alcool.) »

Le chasseur de prime leva la main et donna une grosse tarte dans la joue du boxeur. Ce dernier eut enfin une réaction. Artemis, le soutenant par l’épaule l’aida à se relever.

Artemis : « Ouch. Allez, on va voir comment s’en sorte les autres. »

C’est là qu’une silhouette se détacha devant eux. Une petite silhouette très familière. Il s’agissait d’Esther.

Artemis : « Esther ! Tu es saine et sauve ! Aide-moi ! Renji est gravement blessé. Il faut le soigner ! »

Esther sauta dans les airs et abatis un éventail en fer droit sur leurs têtes. Artemis esquiva l’attaque qui le surprit plus qu’autre chose.

Artemis : « Woh ! Calme-toi Esther ! C’est pas moi qui l’aie mis dans cet état! »

Mais elle continua d’attaquer. Artemis esquiva une nouvelle attaque, toujours en soutenant le corps en miettes de son compagnon. Il ne réussirait pas éviter indéfiniment. Lui aussi était blessé, et il avait perdu beaucoup de sang. Et il était déjà assez difficile de bouger sans se blesser lui ou Renji. Et il était impensable d’attaquer Esther. Comment lui rendre la raison ? A Drum Isabel l’avait libérer avec un miroir. Mais il n’y en avait pas dans le coin. Et sa lame ne reflétait pas le décor.

Artemis : « Renji… j’aurais besoin d’un coup de main là… »

Isabel : "Euuuuuuh... Qui a pris quel chemin, déja?"


Après s'être fait suer a remonter le couloir a la vitesse grand V, Isabel s'était arrêtée pour reprendre son souffle quelques secondes, mais se rendit compte que c'était une erreur de fou : en effet, une fois retournée dans le couloir central, elle s'aperçut qu'elle ne savait plus lequel de ses camarades était allé ou! Et quelques secondes de réflexion plus tard... Toujours pas. Bon, bah on allait prendre le premier qui vient.
Toutefois, en jetant machinalement un regard vers la ou ils étaient entrés, un détail frappa le regard d'Isabel. Une petite porte en bois, de la même couleur que le mur. Surprenant de ne pas l'avoir vue plus tôt, mais vu comment ils étaient focalisés sur Esther, cela se comprenait.
Un coup de latte plus tard et la porte était cassée en trois. Descendant dans le souterrain qui s'ouvrait a elle, Isabel sentit un parfum assez peu agréable lui chatouiller les narines.
Sueur. Urine. Selles. Sang. Moisissure. Putréfaction. Etc... Ce qui était la dessous était dégoutant et n'avait pas du être lavé depuis au moins des semaines... Voire des mois. Isabel dut s'arrêter deux fois pour ne pas chanceler a cause de la puanteur qui régnait dans ce qui se trouvait en bas. Et qu'est-ce qui se trouvait en bas...


Des cellules. Isabel arriva dans un couloir ou se trouvaient des cellules. Toutes fermées par des grilles, certaines étaient vides, d'autres remplies. Les gens dedans étaient complètement amorphes, en loques, respirant a peine pour certains. Ils devaient être enfermés la dedans depuis des semaines... Pire, certains sentaient carrément la putréfaction. Ils étaient morts. Isabel dut se plaquer les mains sur la bouche pour ne pas vomir en voyant cette scène quand on l'appela. Un des prisonniers semblait plus actif que la moyenne. Une prisonnière, pour être précis.


Isabel : "Woah, t'es vivante!"
???? : "Aidez-moi... Sortez-moi de la... S'il vous plait..."
Isabel : "Laisse-moi ouvrir la porte... Voila!"
??? : "Vous... Vous n'êtes pas avec eux? Qui êtes-vous?"
Isabel : "Et toi, tu est qui et tu fais quoi la."
???? : "Je me nomme Estelle. J'étais employée sur un chantier archéologique quand ces types m'ont enlevée. Ils... Ils veulent forcer le chercher qui mène le chantier a leur trouver une relique très importante..."
Isabel : "Et je parie que votre chef de chantier s'appelle Zach et qu'il recherche la relique de Jandora qui représente un crabe avec une vague et que c'est dans le désert d'Alabasta?"
Estelle : "Vous... Le connaissez?"
Isabel : "Ils nous a engagés pour lui servir d'escorte, et on s'est fait latter par les bozos qui t'ont enlevée. On est revenus parce qu'ils ont enlevé l'un d'entre nous et qu'on est pas très jouasses a l'idée de les laisser fourrer leur nez dans la fontaine de Jouvence."
Estelle : "Emmenez-moi! Je sais ou elle... Se trouve. Mais je n'arriverai... Pas a marcher. Je n'ai rien mangé depuis six semaines."
Isabel : "Je sens que des gens vont mourir lentement et douloureusement, moi. Allez, hop!"


Prenant Estelle sur ses épaules, Isabel repartit. Personne ne le voyait, mais vu la tête qu'elle faisait, si elle retrouvait un des copains de Magnus, il finirait très très mal...

Plongé dans l'inconscience la plus totale et les ténèbres les plus obscurs, Renji eut bien du mal à faire en sorte que sa conscience ne se dissipe pas avec son âme. Plus rien n'avait d'importance, il n'y avait que le vide et le silence qui l'entourait. C'était une étrange sensation d'un côté, il avait la soudaine impression que toutes ses blessures avaient disparues, comme si elles n'avaient jamais existé. Malheureusement, cette paix intérieure ne dura pas car il fut sonné par une douleur vive, impossible de déterminer cependant où il avait été touché, son corps entier le faisait souffrir de nouveau maintenant qu'il avait extirpé de cette obscurité fatale. Il entrouvrit les yeux, enfin, son sauveur ne s'en rendit sûrement pas compte étant donné leur état...

Il vit une touffe blanche, il entendit un bourdonnement, une voix sans doute. Qui était-ce ? Gerro ? Ou Gallion peut-être. Il était bien trop mal en point pour le déterminer. En tout cas, cette présence anonyme n'était visiblement pas décidée à le laisser mourir ici bas, elle s'empara de lui pour le soutenir et, sans doute, l'aider à se redresser. Il aurait été invraisemblable que cela arrive, pourtant, Renji titubait d'une jambe, économisant ses forces pour encore pouvoir respirer. Par contre, vu comment il était penché en avant, son sauveur devait être Artemis, cet indice de taille le fit légèrement sourire, un sourire invisible cependant.

Le bourdonnement reprit, impossible de comprendre quoi que ce soit encore une fois, cependant il comprit que quelque chose n'allait pas lorsqu'une douleur insupportable traversa tout son corps. Gerro bougeait, visiblement pour esquiver quelque chose, ou quelqu'un, en tout cas, les déplacements étaient rudes, insupportables même, tout son corps fut tiraillé par ses plaies qui s'ouvrirent une énième fois simultanément. Au bout d'un moment, ce jeu n'était plus possible, il allait crever si ça continuait, sur cette pensée et en crachant un gerbe de sang dû à la douleur intense qui le traversait, il se décolla d'Artemis et vacilla un bout de temps avant de reprendre son faible équilibre.

Lorsqu'il ouvrit les yeux, ce fut pour voir une petite silhouette au loin, puis deux projectiles fonçant sur lui, instinctivement, il tenta d'en esquiver une mais l'autre le coinçait, il para mais le résultat fut alarmant. Une paroi d'acier trempé solide et tranchante s'incrusta dans son avant-bras déjà bien entamé, faisant lâcher un gémissement sourd au pauvre boxeur en charpies qui bascula en arrière en se tenant l'épaule. Une fois de plus, il se stabilisa, sa vue se troubla. D'une main tremblante, il arracha violemment l'éventail planté dans son membre et le jeta à terre. Fermant les yeux pour mieux déceler les auras, il chercha celle de Gerro à ses côtés et celle adverse.

Il fronça les sourcils en découvrant celle d'Esther, pas celle d'un ennemi. Sauf que son aura avait changé, comme lorsqu'elle utilisait son fruit du démon. Qu'est-ce que cela pouvait dire ? Il trouva bien vite et n'hésita pas. Il fallait qu'il la résonne, faire en sorte de l'arrêter dans sa transe, c'était le seul moyen, même si il ne savait pas comment s'y prendre. Ainsi, le lutteur défoncé lutta véritablement pour courir jusqu'à son amie possédée, à mi-chemin, il entendit un sifflement, il n'eut que trop tard l'occasion de comprendre ce qui lui fonçait dessus.

Dans un bruit sanglant, l'éventail qu'il avait précédemment esquivé avait eut un regrettable effet boomerang. Enfoncé dans la chair du dos de Renji, l'objet avait maintenant trouvé sa place d'origine et le concerné ne pourrait pas ôter cette chose sans prendre le risque d'être nouvellement attaqué. Trébuchant en avant devant l'impact horriblement douloureux, il tomba à genoux face à la gamine, ses mains recouvertes de sang se posèrent sur ses épaules, il bloqua les nerfs de ses bras, la petite se débattit comme un diable mais en vain, tête baissée, souffle court, Renji se prononça d'une voix franche mais hantée par une souffrance bien perceptible.

" Ce n'est pas toi... ce n'est pas ta vraie force. "

Cette phrase eut le don de calmer les ardeurs d'Esther, mais bien vite elle reprit du poil de la bête et asséna un violent coup de pied dans les côtés de Renji qui hurla de douleur mais serra d'avantage son étreinte. Il poursuivit, dans l'espoir incertain de lui faire comprendre la vérité.

" Esther, ce n'est qu'un fruit... un fruit... ça ne maîtrise personne... il faut que tu passes... outre ce pouvoir... car ce n'est pas le tiens... "

Petit à petit, la prisonnière d'un temps arrêta de remuer, comme si les paroles de l'être-aimé avaient un réel impact sur son esprit. Renji acheva dans un sourire sincère, les yeux clos.

" Ta vraie puissance... elle est en toi, pas ailleurs... "

Il désigna son coeur et lâcha son emprise, bras ballants, il attendait une réaction de sa part.

Les 200 gardes observaient la scène en silence. Une même et implacable volonté semblait des contrôler.
Quand Gallion laissa choire le corp de Jim, un bref murmure parcourut les rangs des spectateurs.
Le capitaine corsaire leur jeta son regard le plus noir et laissa sortir sa rage.
"Quoi! le spectacle ne vous a pas plus? Y'en a qui ne sont pas comptant de l'issue de ce duel? Allez, venez vous battre! Je vous attend!"

Sur ces mots, il se posta, les deux mains sur son sabre, attendant un quelconque mouvement, se positionnant tantôt à gauche, tantôt à droite, prêt à répondre au premier coup porté.
Mais les gardes ne réagirent pas. Après un moment qui parut interminable, un premier garde éteigna sa torche et recula dans l'ombre. Peu à peu, les autres limitèrent et l'obscurité tomba dans la pièce.

Gallion ne voyait plus rien. Il mit longtemps à se calmer, et à atteindre les couleurs. Il appela le jaune et le vert, et se laissa impregner des deux couleurs. Dans son esprit, il dessina un symbole, et prononça quelques paroles : "une seule lumière pour une seule âme."

Quand il ouvrit les yeux à nouveau, la salle était plongé dans une lumière verte. Le corsaire disposait à présent d'une vision nocturne.
Mais la salle dans laquelle il se trouvait avait quelque chose de changé : les murs brillaient légèrement.
En s'approchant, le corsaire constata que cela venait de fines écritures inscritent sur les murs. Il aurait juré qu'elles n'y étaient pas durant son combat. Peut être qu'elles s'étaient révélées à sa vision nocturne.
Il s'approcha encore et fut étonné de constater qu'elles étaient écrites dans le langage commun : il s'était attendu à des hieroglyphes.

"En l'an celeste 239, Kahira conquit Alabasta."
Des phrases avaient ensuite été effacées.
"En l'an celeste 387, Herio ken devint troisième roi du royaume ", gallion ne comprit pas les mots qui suivirent. Il se décala vers la droite et poursuivit sa lecture , "En 502, Gero II tue Herio Ken et prend le pouvoir. Il devint ainsi le quatrième roi du royaume ", plus de cent ans de règne pour Herio? Le roi avait une grande longévité. Bientôt, le corsaire se rendit compte que ce n'était pas un récit qu'il lisait, mais plutôt un registre, regroupant les affaires les plus importantes du royaume.
"An celestre 556, un esclave s'enfuit et révèle l'existence de la source de khépri.." gallion se tu quelques secondes, ce nom lui disait quelque chose, "...une manifestation eut lieu, mais fut matée par les autorités. Les gardes royaux tuèrent 2 000 personnes, et le prêtre coupa les ailes d'un faucon, qu'il donna à manger aux alligators. Les alligators mourrurent deux jours plus tard, le rituel avait fonctionné..."

Gallion s'arrêta. Ce rituel, il le connaissait. Couper les ailes d'un faucon, avec une lame en ivoire, permettait de rompre "l'élan". Pour une révolution, cela revenait à tuer les leaders, ou à retravailler leur mémoire. Quoique ce fut, c'est une utilisation des couleurs, le corsaire en était sûr!

"En l'an céleste 636, Gouarne fait empoisonné Gero II, et monte sur le trône. Il met fin au rituel de la source de Khépri en faisant tuer le scarabé noir, et fait sceller le tombeau des rituels...."

Un scarabé noire! Gallion lut brièvement ce qui suivait, mais plus rien ne concernait la source de khépri. Il chercha plus haut sur le mur d'autre indications, quand soudain il aperçu le signe sur le plafond. Un symbole géant était gravé dessus: un scarabée au dessus d'une rivière!

La résistance de Renji était à toute épreuve. C’est bien connu. Mais Artemis fut tout de même étonné de voir qu’il pouvait encore bouger tout seul. Il fut encore plus étonné quand il réussit à maintenir les épaules de la fillette en place. Et il commença à lui parler.

Artemis : « Renji ! C’est de la folie ! Elle est sous l’emprise de son fruit ! »

Mais Renji ne tint pas compte de sa remarque et continua malgré qu’Esther se débatte. Mais petit à petit, la résistance se fit moins rude et Renji la lâcha. Malgré l’air de détermination farouche qui se lisait encore sur le visage de la petite fille et qui était la preuve qu’elle était toujours sous l’emprise de son fruit, l’impossible se produisit. D’abord ses yeux devinrent humides et, sans prévenir, une larme roula sur sa joue. Bientôt suivis par une autre, et encore une autre… Esther pleurait. Sans bouger, silencieusement. Elle pleurait.

Artemis n’en revenait. Esther devait avoir une volonté hors du commun pour résister à son fruit. Tout son corps devait lui crier d’attaquer la masse sanguinolente qui se trouvait devant lui mais pourtant, elle n’esquissa pas le moindre mouvement. Puis, ses yeux se fermèrent, et elle tomba à la renverse. Artemis la retint avant qu’elle ne touche le sol. Esther, pour éviter de blesser ses amis, s’était évanouie.

Artemis se pencha sur le corps de Renji, avant de le hisser une nouvelle fois pour le remettre debout et le soutenir.

Artemis : « Merci Renji. Ca aurait pu être bien pire. Tu as fait énormément aujourd’hui. Mais ce n’est pas fini. Maintenant qu’on est là, il faut mettre un terme à tout ce qui s’y trouve. »

Et doucement, ils marchèrent dans les tunnels. Artemis, malgré ses blessures, soutenait Renji d’un côté et portait Esther sur son autre épaule. Ses pensées se tournèrent vers Isabel et Gallion. Aussi affreux qu’on put être leur combat, il était sûr qu’ils s’en étaient sortis sains et sauf.

Longeant les galeries, ils continuèrent à descendre et bientôt ne résonnait que l’écho de leur pas. Enfin, au détour d’un virage dans la roche, ils arrivèrent à une immense caverne d’où s’élevaient des torches qui éclairaient un spectacle inattendu. Une immense porte en pierre sculpter de plusieurs dizaines de mètres de haut et de large bloquait le passage. Les motifs gravés dessus semblaient anciens et Artemis n’en comprit pas le sens.

??? : « Hinhinhin… »

Quel rire grotesque !!! On aurait dit un âne en train de ruer ! Le chasseur de prime en chercha l’origine.

??? : « Hinhinhin… Vous avez fait bon voyage ? »

Là ! Juste à côté de la porte où la pierre faisait un renfoncement étrangement familier ! Un tout petit bonhomme sortit de l’ombre. Il était habillé de blanc, se tenait sur une canne. Il semblait très très vieux.

Artemis : « Qui êtes-vous ? »
??? : « Hinhinhin… Caaa… vous n’avez pas besoin… de la savoir. »

Et il explosa dans une quinte de toux qui semblait douloureuse au possible.

Artemis : « Hé pépé… force pas trop tu vas péter quelque chose. Tu devrais remonter à l’air libre, il y a plus d’oxygène là haut. »
??? : « Ne sois pas insolent avec moi gamin ! »

Artemis ne répondit pas. Malgré son âge, le petit vieux avait gardé des yeux vifs. Et ses yeux, c’était ceux d’un assassin froid et cruel. Aucune bonne émotion ne semblait l’animer. Sur l’épaule du chasseur de prime, Esther bougea et sa tête se leva.

??? : « Oooooh… je ne pensais pas que vous iriez jusqu’à blesser vos amis pour parvenir jusqu’ici ! Vous avez eut le courage de l’assommer ? »
Artemis : « Personne n’a frappé Esther. Elle à juste gagner contre son fruit. »
??? : « Hinhinhin… une telle chose… est impossible ! »

Artemis ne répondit pas, Esther s’agitait de plus en plus.

??? : « Viens à moi petite fille ! »

Esther se débattait carrément, et pour ne pas perdre l’équilibre, Artemis se résolut à la poser sur le sol. Elle ouvrit les yeux se leva et courut vers le petit vieux.

??? : « Ecoute-moi bien petite fille. Ecoute-moi très attentivement. »
Esther : « Oui maître Dane. Je vous écoute. »
Dane : « Qu’importe ce qu’il se passe, si les étrangers esquisse un seul geste envers moi, ou si il m’arrive malheurs d’une quelconque façon, ou si il tente de te toucher, je veux… que tu te suicides !! »

Artemis serra les dents. Ce type… sans la moindre hésitation, il a programmé Esther pour qu’elle se suicide si jamais on l’attaque ou qu’il lui arrive quelque chose. *De plus il a parlé de nous en disant « les » étrangers… ce qui veut dire que même si Isabel ou Gallion arrivait, il serait considérer comme tel et ne pourrait pas agir non plus. La situation est bloqué… jusqu’au prochain geste de Dane… *

Isabel : "Pousse-toi, la porte!"


Même avec quelqu'un sur les épaules, Isabel avait les pieds libres et c'était amplement suffisant pour se frayer un chemin a coups de pied et genou, que ce soit dans les portes ou les gardes. Et Estelle n'était pas suante vu son état de faiblesse; elle respirait déjà avec peine, alors parler... Tant mieux, elle ne soulerait personne avec des paroles. Même si a chaque cri, grognement ou insulte d'Isabel, elle ne pouvait pas s'empêcher de tressaillir un peu, comme si elle comprenait qu'elle était affalée sur un vrai lion.
Mais ça, Isabel s'en taponnait comme de son premier élastique a cheveux. Ah tiens, on dirait qu'Estelle allait parler.


Estelle : "Vous... Êtes toujours comme ca?"
Isabel : "Quand je dors pas et que je suis pas en train de prendre un bain, oui. Pourquoi?"
Estelle : "Vous avez une sacrée personnalité..."


Au bout d'un temps assez long a casser des portes, des dents et des attributs masculins a coups de pied et a répondre a Estelle, qui devait se dire que des êtres humains aussi peu aimables et aussi violents étaient des erreurs de la nature ou un truc du genre, les deux filles finirent par arriver dans un dédale de couloirs dans lequel des fines trainées de liquide rouge, qu'Isabel reconnut aussitôt comme n'étant pas du mercurochrome ou du vin, ornaient le sol. En les suivant quelques minutes, les deux filles purent entendre des voix entrecoupées d'un rire des plus ridicules de tout l'univers. S'approchant de la source du rire, Isabel poussa un "ouf de soulagement en voyant Gerro et Renji encore debout, bien que très mal en point. Toutefois, en voyant Esther a coté d'un vieux truc périmé, sa joie partit de suite.

Isabel : "'Oh non, pas encore!"