One Piece : Wave of the future
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One Piece : Wave of the future

L'ère des pirates n'est pas terminée. Au contraire, elle ne fait que commencer...
 
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 Deus Irae.

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Maruko

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MessageSujet: Deus Irae.   Deus Irae. Icon_minitimeMar 26 Aoû 2008 - 22:02

Au milieu de la foulée de pirates de l'île de Jaya, il y avait plusieurs personnes singulières qui se démarquaient facilement du lot des forbans sanguinaires, un peu comme Gaoh par exemple. Il est vrai qu'il est rare de voir un spécimen de ce genre, dépassant de loin les têtes les plus hautes et encombrant quasiment la moitié d'une ruelle de sa musculature omniprésente.

Bien évidemment, qui dit Gaoh, dit Maruko, et en effet, le complice n'était jamais très loin. Là, il n'était qu'à deux pas devant le colosse titanesque qui faisait figure de garde du corps gigantesque et intouchable, capable d'exploser une maison d'un vulgaire coup de poing... ce qui était véridique après tout. Face à ces deux individus, il y avait de quoi rester bouche-bée, c'était d'ailleurs ce qui arrivait à la majorité des autres pirates qui s'arrêtaient face à eux. L'un était incroyablement imposant et quelque peu terrifiant, pour ne pas dire flippant, l'autre inspirait une crainte calme et autoritaire, un regard perçant et indomptable qui en dissuadait plus d'un de s'en prendre à lui, malgré son apparence snobinarde et chétive.

Enfin, autre que leurs gabarits différents et tous deux surprenants, ce qui étonnait d'avantage était sans doute les drôles d'animaux postés sur les deux individus. Terminé le cliché symbolique du perroquet accompagnant le Capitaine sur son épaule comme perchoir. Ici, c'était un petit reptile tout vert et rageur qui s'était installé sur ses deux pattes arrières à même l'épaule énorme de Gaoh qui lui offrait une vue imprenable, surtout sur ce qui l'intéressait : la viande fraîche, vivante ou non. Un peu plus en avant, c'était un autre être plus abordable qui était bordé entre les bras bienveillants de Maruko qui portait cette vingtaine de kilos sans aucun mal apparent.

Des dinosaures sur deux monstres ambulants, c'était incroyable, impensable même, il n'était donc pas étonnant de voir le creux qui se formait face aux deux compères qui avançaient sans aucun mal dans la populace de Jaya. Même les plus teigneux flibustiers préféraient suivre le mouvement et la fermer devant pareil phénomène, comme quoi, les pirates ne sont pas aussi crétins qu'ils en ont l'air. Pour couronner la marche aux allures de défilé des compagnons, Mwi, le jeune raptor intrépide ne s'empêchait aucunement de chiper aux passages les plus gros jambonneaux à portée d'épaule, exposés en haut des étagères des marchands dans la rue qui étaient dans le même état d'âme que les pirates environnants. Le seul bruit que l'on distinguait à leur passage était celui des mâchoires de Mwi mastiquant la viande avec fièvre, ainsi que leurs pas résonnant dans le silence le plus complet...
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Gerro D Artemis

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MessageSujet: Re: Deus Irae.   Deus Irae. Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 12:44

Jaya… Port de plaisance pour pirates sanguinaires ou véritable épine dans le pied de la marine. Jamais une île n’avait connu une aussi longue occupation par les pirates. Il faut dire que la marine hésiter à intervenir. Les grands pirates étant relativement rares dans ces eaux, le coût d’une bataille avec des pertes civiles possibles empêchait la véritable négociation de la libération de l’île. Et la marine s’était perdue dans des débats sans fin pour prendre une décision.
Pendant ce temps, sur l’île même, les pirates, pas plus inquiéter que ça continuait à dépenser leur butins, volaient leur congénères, rackettaient les honnêtes marchand, pas si nombreux que ça et cuvaient le prix de leur soirée. D’ailleurs, deux de ces forbans discutaient tout en « vidangeant » leur vessie dans la mer et regardant au loin d’imposant nuage d’où l’on voyait partir des éclairs.

Flibustier 1 : « Vé dis donc… ce s’rait-y pas une tempête là-bas ? Regarde moi c’te grisaille à l’horizon. »
Flibustier 2 : « Té ! T’as raison part’naire ! J’voudrais pour rien au monde me retrouver à l’intérieur de c’t’enfer ! Tu crois que c’te saloperie de grisaille viendra gâcher not’ beau temps sur l’île ? »
Flibustier 1 : « Boh ! J’crois pas. L’vent est avec nous, il souffle de l’aut’côté et l’plus gros doit déjà être passé. Bon… j’ai fini. On va s’en j’ter un p’tit ? J’ai encore pas mal à dépenser ! »
Flibustier 2 : « Et comment ! Moi j’te l’dis ! Rien ne vaut un bon p’tit verre à la taverne loin d’une tempête à te retourner les boyaux ! »

Et justement, de cette tempête sortis un petit navire. Des lettres blanches sur les côtés formaient le mot « MARCELA ». La voile était déchirée et toute la structure craquait sinistrement. Prête à se disloquer à la moindre vague. A bord, sur le pont, deux hommes et une petite fille pendait par-dessus le bastingage, secoué de haut-le-cœur, mais heureux d’être en vie. L’un d’eux semblait plus atteint que les autres, c’était Gerro D Artemis.

Depuis qu’ils avaient quittés Alabasta, le petit groupe avait déjà dut pleurer la perte d’un de leur compagnon, Gallion Drathe, qui était resté coincé par les éboulis de la source caché. Puis Isabel avait reçu un mauvais coup sur le crâne et était allongé sur un lit d’hôpital. Le fait qu’un des ennemis de cette dernière l’ait provoqué délibérément avait donné un moyen au jeune escrimeur de focaliser sa colère sur quelqu’un. Et bien sûr, il s’était immédiatement lancé à sa poursuite. Et forcément, en l’absence de navigateur qualifié, poste dont s’acquittait parfaitement Isabel, Ils avaient essuyés pas mal de grabuge sur la route, dont le dernier était une tempête. Mais l’île était en vue et s’était tout ce qui comptait.

Une fois à terre il pourrait enfin mener leur enquête et retrouver ce Joe. Seulement un dernier problème était à résoudre. L’île étant occupés par des pirates, il ne pouvait débarquer comme ça et crier sur les toits qu’il recherchait quelqu’un. Ils se feraient rôtir en moins de deux… si les pirates étaient dans un bon jour. Non, il devait débarquer incognito. Et pour ça, la seule solution consistait à se faire passer pour des pirates. Etant donné l’allure de leur bateau, ce ne serait pas trop difficile. Mais il manquait juste une petite touche. Quelque chose que tous les pirates arboraient fièrement. Un drapeau. Il fit par à ses compagnons de son plan et demanda à Esther de dessiner un drapeau pirate.

Bientôt, il toucherait terre et irait chercher ce foutu Joe et rapporterait sa carcasse à Isabel, ou sa tête si il ne pouvait pas faire autrement. Bientôt…
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Muguruma Renji

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MessageSujet: Re: Deus Irae.   Deus Irae. Icon_minitimeSam 20 Sep 2008 - 12:04

Affalé sur quelques tonneaux de rhum vides et fracassés par les intempéries environnantes, Renji s'était tout aussi démené que ses compagnons afin garder entier leur navire émietté. Épuisé, il avait passé tout le voyage à soutenir les rebords du navire qui menaçaient de sombrer dans les fonds tumultueux de Grand Line, tout comme il empêcha le mât principal de se fracasser grâce à l'incroyable force de ses bras, parfois même allant jusqu'à rattraper leurs vivres au vol qui s'enfuyaient des cales ou bien il poussait le navire qui était menacé par un typhon au loin, en nageant au milieu des bestioles gargantuesques des grands fonds.
Pourtant, le guerrier était à peine rétablis de leurs dernières mésaventures et les revendications des médecins d'Alabasta n'avaient rien donné de concluant, il ne se ménageait vraisemblablement pas. Les toubibs avaient communément déplorés son état alarmant, anatomie détruite depuis bien des années qui, selon eux, lui coûterait la vie tôt ou tard, toutefois, le boxeur ne semblait pas d'avis à se la couler douce comme l'avaient suggérés les praticiens. Il s'était donné à fond pour éviter à leur trio de ne pas finir dans l'estomac d'un monstre marin.

C'est en relevant la tête qu'il aperçut en même temps que ses camarades une île en vue. Enfin, une terre apparaissait, tel un mirage, cette terre promise les attendait. Le ventre vide et les muscles tendus, Renji ne rêvait que d'une chose, se reposer quelques secondes, ce qu'il n'avait pu faire depuis plusieurs jours déjà.

À peine sortis de la tempête qui les avaient malmenés pendant plus d'une heure, le jeune Muguruma entendit les commandes de Gerro. Ce dernier avait pas mal changé depuis qu'Isabel avait sombré dans le coma, une question inquiétante à relever vu les diagnostics différentiels des médecins. En tous les cas, tous espéraient son retour aussi vite que possible, même si cet espoir paraissait vain, et c'était dans le désir de vengeance que Artemis s'était lancé à la recherche de ce " Joe ", emmenant Esther et Renji avec lui. Qu'allait-il leur arriver une nouvelle fois ? Encore de même, le boxeur n'en savait rien mais étrangement, il ne le sentait pas d'instinct.

Esther eut la charge d'ériger un drapeau pirate, Renji l'y aida en prêtant copieusement quelques unes de ses idées, ayant toujours rêvé de devenir un Pirate, il confia sans remords ses pensées à la fille complètement sous le charme qui s'appliqua à la tâche. Au final, ils obtinrent un drapeau classe, simple et qui en jetait un max.

http://img338.imageshack.us/my.php?image=thgurrenlegannzo6li5qu6.png

Le seul hic, la tête de mort portait des lunettes, ils en avaient pas, à moins que... Renji fonça dans les cales, colmatant quelques brèches au passage, et revint face à ses camarades avec trois paires de lunettes, trempées, mais similaire à celle représentée sur leur drapeau, afin de passer inaperçu dans la foule de pirates, ce qui ne serait, néanmoins, pas facile du tout.

" Ah... on a le pavillon, la dégaine, le navire... manque plus que quelques matelots et on pourra vraiment s'appeler les Bloody Sunday Pirates... "
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Henrietta Ferro

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MessageSujet: Re: Deus Irae.   Deus Irae. Icon_minitimeSam 27 Sep 2008 - 1:41

Dans le port de Jaya, il y avait de nombreux navires. Tous étaient différents mais avaient pourtant un point commun : ils appartenaient tous à des pirates.

Juste à côté d'un bateau pirate au pavillon des plus rocambolesques - des flammes arborant une paire de lunettes - mouillait un petit voilier n'ayant aucune marque distinctive. A son bord se trouvaient un grand type mâchonnant nerveusement un cigare, et une petite fille aux yeux étrangement adultes.

Le drôle de couple descendirent de leur embarcation et possèrent le pied à terre.

Henrietta Ferro et Amadeo Nihad, de la Marine de Grand Line, venaient de faire leur entrée à Jaya, le repaire des pirates.

Tout en fixant le pavillon du navire voisin, Amadeo lança un : "Je me demande quand la Marine va se décider à nettoyer cet endroit ?!"

"Probablement jamais..." répondit presque en chuchotant Henrietta.
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Gerro D Artemis

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MessageSujet: Re: Deus Irae.   Deus Irae. Icon_minitimeMer 8 Oct 2008 - 17:32

Des lunettes… Renji portait des lunettes avec le sourire, Esther faisait de même. Artemis regarda les lunettes. Ce n’est pas qu’elle ne lui plaisait pas ! De toutes façons, ils devaient passer inaperçu sur l’île des pirates. Mais c’est juste que… pourquoi devait-il prendre celles qui ont une couleur jaune fluo !!!

Ravalant sa fierté, se répétant sans cesse que « le ridicule ne tue pas », il se décida à les porter. Evitant de croiser le regard hilare de ses compagnons, il entreprit les manœuvres d’accostages à côté des autres bateaux pirates, pas certains qu’un port pirate soit l’idéal pour mouiller l’ancre.
Finalement, ils mirent pied à terre. Des coups de feu, des cris, et des fenêtres volaient en éclat. C’était l’anarchie. Marchant en baissant la tête, ils remontèrent la rue, passant aux côtés de gens étranges, un grand type suivit d’une grosse brute qui grogna à leur approche et qui avait pour animaux de compagnons des reptiles inconnus. Un peu plus loin, une petite fille et un homme d’âge respectable semblait les suivre. Ils croisèrent plusieurs visages qui les défigurèrent. Tout ce qu’ils avaient à faire pour rester incognito était de faire profil bas. Difficile avec les deux autres qui le suivaient.
Un peu plus tard, ils trouvèrent un magasin qui n’avait pas l’air trop saccagé et s’y engouffrèrent. Un homme blond et avec les sourcils broussailleux les accueillit.

??? : « C’que c’est ? Z’êtes client ou pilleur ?»
Artemis : « Ni l’un ni l’autre, nous voudrions autre chose. »

L’homme baissa les yeux vers Artemis (et failli pouffer en voyant les lunettes jaune fluo).

??? : « Vous savez p’tit m’sieur. Ici tout se paye. Si vous me dites ce que vous voulez, je pourrais vous fournir. Sinon, je vous indiquerais qui peut vous fournir. Moyennant une petite récompense bien sûr. »
Artemis : « Je cherche quelqu’un. »
??? : « Sans vouloir vous offenser, ici on se méfie des gens qui cherchent quelqu’un. Mais peut être que je peux vous aider quand même. Seulement ça fera quelques berrys en plus. »

Artemis garda son calme et décida de vider son sac avant quel e vendeur ne trouve d’autres moyens de réclamer quelques berrys.

Artemis : « Il s’appel Joe Zombi. Nous avions… rendez-vous. »
??? : « Il est parti. »
Artemis : « Où ? »
??? : « Sait pas… »
Artemis : « Vous êtes pas très utile. »
??? : « Mais je sais qui peut savoir. »
Artemis : « Qui ? »
??? : « 500 berrys. »
Artemis : « 200. »
??? : « 400. »
Artemis : « 300. »
??? : « Marché conclu. Et encore c’est offert à ce prix là. Vu le type que vous cherchez j’aurais du vous en demander 2 fois plus ! »

Artemis donna l’argent au blond et lui intima de parler.
??? : « Un type qu’on surnomme Pinocchio. Il est pas très recommandable mais il traînait avec Joe il y a pas longtemps alors il devrait être au courant. Pinocchio fait de la vente d’humains prêt du centre-ville. Il parle pas beaucoup mais vous devrez cacher la petite. Il aime bien tué les petites-filles. »

Esther recula un peu.

Artemis : « On verra. Merci pour le renseignement. »

Ils sortirent de la boutique et commencèrent à marcher vers le centre ville.

Esther : « On va pas aller voir ce type ? Dit on va pas y aller ? Hein ? »
Artemis : « Bien sûr que si on va y aller. C’est le seul moyen de trouver ce Joe. Alors je fais ce qu’il faut. »
Esther : « Mais le type a dit qu’ il tuait les petites-filles… »

Artemis ne répondit pas. Coûte que coûte il retrouverait ce Joe, et ramènerait sa tête à Isabel. Du moins c’est ce qu’il croyait pouvoir faire en cette instant.


Dernière édition par Gerro D Artemis le Ven 10 Oct 2008 - 20:12, édité 1 fois
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Henrietta Ferro

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MessageSujet: Re: Deus Irae.   Deus Irae. Icon_minitimeVen 10 Oct 2008 - 17:06

Henrietta et Amadeo pénétrèrent dans la même boutique que Artemis. Il fallait dire qu'ils avaient remontés la même rue depuis le port et se rendait au même endroit que le pirate. La seule différence résidait dans le fait que eux savaient où aller.
Ce magasin était réputé pour abriter la plus grande pipelette de tout Jaya, mais une pipelette qui demandait son prix hélas.

"Salut, on cherche un dénommé Pinocchio !" lança directement Amadeo en entrant dans la boutique.

"Ah vous aussi ?" fit le tenancier. "Décidément, il est très demandé, quoique les deux d'avant ne le cherchaient pas lui explicitement !"

"Qui ça les deux d'avant ?"

"Deux pirates avec des lunettes ridicules."

"Alors où on le trouve ce cher Pinocchio ?"

"600 berrys et je vous dis où il est !" tenta de marchander l'homme.

Amadeo l'attrapa par le col et lui écrasa à moitié le visage contre le comptoir.

"J'ai pas de temps ni d'argent à perdre !" gronda le marine.

"Vous... vous sa... savez né... négocier..." essaya d'articuler tant bien que mal le pauvre commerçant.

Amadeo lâcha sa prise et laissa l'homme s'exprimer.

"Pinocchio fait de la vente d'Humains près du Centre-Ville, vous ne devriez pas le rater, mais je vous conseil de ne pas y aller avec cette gamine parce il est connu pour aimer tuer les petites filles !"

"T'en fais pas" fit Amadeo. "Elle sait se défendre toute seule !"

Les deux marines sortirent de la boutique et prirent la direction du centre-ville.
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Maruko

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MessageSujet: Re: Deus Irae.   Deus Irae. Icon_minitimeMar 14 Oct 2008 - 20:08

Tandis que Maruko & Gaoh se frayaient facilement un chemin parmi tous les sales truands du coin, l'activité reprenait calmement derrière leur marche solennelle. Au programme : bagarres intempestives et hurlements hystériques en tout genre. La routine. En chemin, les deux mercenaires croisèrent de drôles d'énergumènes, un trio arborant des lunettes flash plus ou moins tendances, bien que le plus petit des trois portait une couleur jaune fluo quelque peu risible. Cette rencontre du troisième type ne manqua pas de faire rire discrètement Maruko. Il y avait vraiment des drôles de types parmi les forbans...

Après une bonne minute de marche, les deux compères arrivèrent sans aucun mal au centre-ville bondé de Jaya. Là-bas, trafics en tout genre, la place ultime des truands. L'alcool coulait à flot par barriques entières de bières renversées à la volée par dessus les bars, c'était l'euphorie ! Les quelques pirates ivres s'adonnaient ici aussi à un de leurs passe-temps favoris : se foutre sur la gueule. Le pire devait sans doute être au centre même de la place où se déroulait normalement une baston générale bien sanglante qui affectait petit à petit les passants aux alentours, ces derniers se jetant par la suite à coeur-joie dans la bataille.
Pendant ce temps, les ex-pirates avancèrent calmement en laissant les plus prudents s'éloigner de leur chemin, les autres se faisaient magistralement dégager par la corpulence monstrueuse de Gaoh, les autres étaient simplement effrayés par les vagues d'aura que pouvait dégager Maruko lorsqu'il y avait un barrage de monde devant lui. C'est en longeant les bâtisses en ruine que l'archéologue entendu une discussion particulièrement intéressante. Il tendit l'oreille et trouva sans mal les interlocuteurs. Il s'agissait de deux hommes de tailles moyennes, l'un recouvert d'une sorte de toile brune tout le long du corps, l'autre était roux et portait une paire de lunettes à peine visible. Soudainement, le type encapuchonné fila à la vitesse de l'éclair sans demander son reste, ce qui ne sembla pas surprendre le sédentaire qui semblait maintenant examiner la populace avec minutie.
C'est en passant calmement face à lui et avec un regard malicieux que Maruko obtenu l'attention de ce drôle de type. À première vue, il n'avait rien d'un marchand, toutefois il prétendit vendre de la bonne " marchandise " dès qu'il vit la carrure de l'ex-pirate.

??? : " Hep, vous, j'ai sûrement quelque chose qui vous intéresserait, suivez-moi dans cette ruelle... "

Le sourire énigmatique de Maruko ne fit que s'élargir en face de ces paroles peu banales qu'il avait déjà ouïe autrefois, dans sa vie réprouvée de forban. Faisant signe à un Gaoh à l'affût pour lui dire de ne rien faire pour le moment, le bel étalon se contenta de passer à son camarade de toujours son Happy pour être sûr de ne pas le blesser ou être encombré pour ce qui allait se passer, car oui, Maruko savait déjà quel genre de gars était ce drôle de marchandeur. Mains dans les poches, yeux mi-clos, il fixa avec un sourire narquois son interlocuteur.

" Eh bien, vous n'êtes pas très doués pour rouler qui vous désirez, mon cher. Même un aveugle aurait vu clair dans votre jeu. "

Pinocchio : " ... "

Face à ce silence parlant, Maruko ne fit qu'accentuer son sourire qui en devint malsain de par l'air victorieux qui le caractérisait.

" Cependant, on dirait bien que bien des gens sont tombés dans le panneau jusqu'à moi... c'est désolant. "

Il fit ce constat en fixant les cages empaquetées dans la ruelle derrière le vendeur d'humains. Encore un drôle de type qui allait vite regretter son invitation, comme tant d'autres.
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MessageSujet: Re: Deus Irae.   Deus Irae. Icon_minitimeSam 18 Oct 2008 - 19:14

Esther : « Artemis !!! Faut pas y aller ! Faut pas y aller ! »

Artemis regardait la petite fille. Toutes ses histoires sur le passé d’Isabel, sa colère et sa peine… Ses sentiments lui avaient faits oubliés qu’il avait avec lui des gens prêts à risquer leur vie pour les mêmes raisons. Des gens prêts à mourir si besoin étaient. Il regarda Renji, puis Esther… ses amis.
Et c’est là, au milieu des badauds alcooliques et puants, au milieu de la racaille des mers, au milieu de tueurs sanguinaires, qu’il s’agenouilla devant la petite fille.

Artemis : « Je ne le laisserais personne faire du mal à mes amis. Même si je dois affronter les pires monstres de l’Océan, même si je dois affronter seul le monde, je ne laisserais personnes vous faire du mal. Mais il est parfois nécessaire d’oublier notre peur et de ravaler notre fierté. C’est des fois l’unique chose à faire pour avancer.»

Esther comprit. Pour Artemis aussi c’était dur. Devoir traiter avec des pirates. Devoir assisté à toutes ces injustices sans rien pouvoir faire que d’observer.

Esther : « Pardonne-moi. Je suis égoïste. Je ne pense qu’à ma propre sécurité. »
Artemis : « Ca ira. Essai juste de penser un peu à Isabel. »

Esther se sentit soudain mal-à-l’aise. Après tout, Artemis ignorait encore des choses sur sa compagne et cela la mettait mal à l’aise de savoir qu’il pourrait aller très loin en ignorant certaines choses. Mais elle ne dit rien.

Finalement, ils arrivèrent en vue de la place. Et déjà le brouhaha de la foule semblait couvrir tout autre bruit. Parmi les coups de revolver et les cris, un autre ne tarda pas à se faire entendre. Plus inquiétant celui-là. Dans la ruelle qui menait à la place, des bruits de pas rapide s’approchaient. Bientôt suivis par d’autres pas plus lourds.

Artemis : « Renji… attention quelqu’un arrive ! »
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Maruko

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MessageSujet: Re: Deus Irae.   Deus Irae. Icon_minitimeMer 22 Oct 2008 - 20:48

Malgré la présence des deux ex-pirates, le vendeur d'esclaves ne broncha mot lorsqu'il apprit qu'ils avaient découverts son marché et que, visiblement, ils n'étaient pas du genre à faire partie de sa clientèle. Il s'était trompé sur leur compte, ce n'était pas pour autant une raison qu'il allait se défiler et fuir. Ce n'était pas deux minables qui allaient pouvoir enterrer ses affaires, oh ça non ! Le petit Happy couina fortement afin de prévenir ses maîtres lorsqu'il sentit des intentions meurtrières chez leur interlocuteur. Afin d'en finir avec ces deux freluquets, il sortit un pistolet à silex de sa veste qu'il pointa déjà chargé au niveau du visage du sale fouineur aux airs d'aristocrate.

Maruko avait-il seulement besoin d'une alarme ? Pas le moins du monde, car comme il l'avait déjà suggéré, il avait autrefois était rôdé sur ce genre de trafics douteux et sans scrupules et s'y était accoutumé jusqu'au point de les connaître par coeur. Visiblement, c'était un bien de connaître par coeur les vices et autres fourberies de la piraterie. Aussi l'archéologue ne fut aucunement étonné lorsqu'il vit le canon de l'arme pointé au niveau de son front.

Pinocchio : " Prépares-toi à rejoindre l'enfer, sale emmerdeur, j'aime vraiment pas qu'on vienne interférer dans mon business. "

Plus de sommations, ni de marchandages. L'esclavagiste prétentieux pressa la détente sans remords, allant même jusqu'à afficher sur son visage malsain un affreux rictus qui semblait jouir de sa folie meurtrière. La balle traversa la tête du bel homme. Était-ce la fin de Maruko pour autant ? Loin de là. Le projectile atteignit avec brio le premier passant qui eut la malchance d'être derrière la cible initiale qu'était l'archéologue, c'est ce qui s'appelait clairement se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. La détonation ne frappa pas les foules pour autant, c'était un bruit courant sur une île telle que Jaya ou la traîtrise n'était que quotidien. Par contre, le mort étalé au sol était entouré de ses compagnons, tous faisant partie d'un célèbre équipage du coin appelé les Black Mamba. Ils suivirent du regard la trajectoire qu'avait eue la balle et tombèrent face à Pinocchio, tendant toujours son pistolet dans sa main tremblante.
Le regard du kidnappeur avait littéralement changé, c'était de la stupeur qui se manifestait dans ses yeux, la panique s'y lisait même si il parvenait tant bien que mal à la camoufler. Pourquoi tant d'étonnement ? Il suffisait de voir un Maruko intact, mains dans les poches, cheveux au vent, toujours fixe aux devants de son interlocuteur bien agressif. L'assassin avait-il raté sa cible ? Non, impossible ! Sa voix soucieuse s'éleva entre ses lèvres.

Pinocchio : " A... Akuma no Mi ? Merde ! "

Non, le trou de Maruko était intact, la balle n'avait faite que traverser le crâne de l'ancien forban, comme elle sillonnait l'air. C'était cela, puisque Maruko n'était réellement que du vent. (n'y voyez aucune allusion douteuse)

" Beau sens analytique, l'ami, malheureusement pour toi, je n'aime pas le chatouillement que font les armes à feux sur moi. "

Pinocchio ne baissa pas les bras pour autant, au contraire il continua à canarder Maruko, sans succès. C'était maintenant plusieurs pirates qui étaient touchés et très énervés de cette fusillade injustifiée. L'archéologue décida donc de mettre un terme à tout ce cirque inutile afin de tirer profit de la situation comme il savait si bien le faire.

" Dois-je me répéter ? "

D'un mouvement bref, quasi-invisible, Maruko retira sa main de sa poche et balaya Pinocchio d'une forte bourrasque qu'il avait lui-même engendré, faisant valser plusieurs caisses sur la place. Ce souffle puissant suffit à mettre à terre le franc tireur qui se retrouva désarmé. À terre, il rampa pour se relever et se mit à courir, contre un pouvoir comme celui-là, il préférait fuir. Espérait-il sans échapper à si bon compte après pareil affront ? Gaoh n'était pas favorable à cela.

" Je crois qu'il est grand temps de lui apprendre les bonnes manières, Gaoh. "

Le colosse approuva dans un signe de tête positif tout en laissant échapper un souffle rauque d'entre ses dents carnassières. Sans mot-dire, juste ce grognement bestial, le titan s'élança en déposant les deux dinosaures aux pieds de leur maître. Du haut de ses trois mètres, les dalles de pierre explosèrent péniblement sous l'impulsion de sa course féroce assimilable à celle d'un vrai t-rex. Devant, le pauvre Pinocchio affolé tentait de réchapper à ce monstre-là mais... il ne s'attendait pas à être sauvé par quelqu'un qui ne lui voudrait que plus de mal par la suite.
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MessageSujet: Re: Deus Irae.   Deus Irae. Icon_minitimeMer 19 Nov 2008 - 16:46

(Bon, il ne revienne pas... Isabel, vois si tu peux poster avec Hijikata sur Jaya dans pas longtemps!)

Effectivement, quelqu'un arrivait par la petite ruelle. Esther partit se cacher, Renji prit une posture de combat et Artemis posa la main sur son sabre. La, ou plutôt les silhouettes qui arrivaient étaient celle d'une enfant, d'un homme beaucoup plus agés portant un sac sur le dos, le tout poursuivi par une montagne de muscle. Même sur Jaya, ce spectacle là n'est pas courrant.

Le géant, la bave au lèvre, ne voulait certainement pas offrir des fleurs au couple étrange. Artemis prit une décision.

Artemis : "Renji, occupe-toi de l'estomac!"

Alors que l'étrange procession était à porté, le boxeur frappa un coup immense dans l'estomac du monstre. Presque au même moment, Artemis frappa du plat de la lame en plein dans la tête. Ce qui eut pour effet de faire décoler la bête et de l'envoyer gentiment valser quelques bâtiments plus loin.

La petite fille s'adressa alors aux deux compagnons en prenant un ton officiel. Elle révéla qu'elle était de la marine à la poursuite d'un dangereux criminel qu'ils avaient capturé et qui étaient dans le sac que le vieux portait. Alors que l'intérieur du sac s'agitait brusquement, un homme qui passait par là dévisagea la petite troupe. Puis ils s'en alla comme il était venu. Il entra dans un des innombrables bars et dit à hautes voies :

Pirates1 : "Hé les gars! (hips) J'ai vu la marine et des chasseurs de primes sur l'île. Ils étaient 4. (hips) Dont 2 gamins. Et un autre portait un sac sur (hips) l'épaule qui bougeait."

Tout le monde explosa de rire. Alors que le calme était en train de revenir, un autre pirate s'approcha de lui et lui tendit un journal ou s'étalait les exploits d'Artemis et de sa troupe à Drum et à Alabasta.

Pirates2 : "Ecoute moi canaille. Les seuls type que l'on peut éventuellement voir venir se sont eux. Joe à dit qu'il ne devrait pas tarder mais de la à ce qu'il soit déjà là. C'est un peu abousé non? Surtaut que chez eux il n'y a pas de gamins. Et la rouquine est quasiment leur marque. Les seuls pirates qui ont survécu au raid de LogueTown parle d'une vrai furie. Alors, c'est ce que tu as vu? Une rouquine et un type aux cheveux blanc?"
Pirates1 : "(hips) J'ai pas vu de rouquine..."
Pirates2 : "Ah! Alors tu vois que c'est pas possible ton histoire!"
Pirates1 : "...Mais j'ai vu le petit au cheveux blancs! (hips) Tenez! Il repasse par là d'ailleurs!"

C'était vrai. Artemis, Renji et les deux autres repartaient vers le port et passèrent devant le bar où tout à coup, le silence se fit et tout les regards pointaient sur eux.

Pirates2 : "Ce sont eux!"
Pirates3 : "Je m'en vais!! A tout les coups ils sont venus pour moi!"
Pirates4 : "Oh! non! Comment ont-ils su que je me trouvais ici? Je pensais pourtant que j'étais en sécurité!"
Pirates5 : "Si ils apprenent que j'étais à LogueTown ça va être ma fête!!!"
Pirates1 : "Y a plus de Rhum?? (hips)
Pirates2 : "Du calme tout le monde!!! Ils ne savent pas que nous savons qui ils sont! Ils se croivent incognito! Mais toute l'île est truffé de vermine dans votre genre pas vrai? Alors on a juste à donné l'alerte!
Pirates (tous ensemble) : "OUAIS!!!!"
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